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heRVé Reef Tools

Utilitaires pour aquarium récifal

Mode d'emploi

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SiteLock
Préambule
J'ai commencé par écrire les programmes pour moi-même, pour ma facilité; puis je me suis dit qu'ils pouvaient être utiles à d'autres; à cette fin, je les mets gratuitement à disposition.
Chacun peut ainsi effectuer immédiatement tous les calculs et toutes les simulations qu'il souhaite sans attendre que je puisse les faire à leur place, car je suis de plus en plus sollicité.
Il est cependant frustrant de proposer des programmes sans savoir s'ils sont utilisés; à quoi bon se décarcasser s'ils ne le sont pas ?
Alors j'ai mis le système suivant en place : le logiciel nécéssite un code d'accès; pour vous le fournir, il vous demande vos nom, prénom et adresse mail; le code d'accès est envoyé à l'adresse mail saisie; ainsi il n'est pas possible d'utiliser les logiciels sans fournir une adresse mail valide : vous pouvez utiliser le logiciel gratuitement mais pas anonymement..
Comment démarrer ?
Lors de la première utilisation vous devez remplir le formulaire (Nom d'utilisateur (pseudo), nom, prénom et adresse mail) puis cliquer sur "Demander un code d'accès" : le code d'accès est immédiatement envoyé à l'adresse mail saisie.
Je reçois aussi copie du mail, ce n'est pas pour vendre votre adresse à des tiers mais pour que je sache qui utilise le programme; ceci me permettra aussi de signaler aux utilisateurs la mise en ligne d'une nouvelle version éventuelle.
Il suffit de copier/coller le code d'accès dans la zone "code d'accès" et enfin de cliquer sur "Valider" pour obtenir l'accès aux différents modules : attention de bien prendre les 6 caractères.
Le userid est stocké dans le registre, ainsi lors des utilisations suivantes il ne sera plus nécessaire de saisir ni le nom d'utilisateur ni le code d'accès.
La plupart de ces programmes sauvent leurs paramètres dans un fichier sur votre PC; lors de la prochaine utilisation, ce fichier permet de retrouver les derniers paramètres utilisés pour votre facilité, rien d'autre.
Dans le but de savoir à quel point le logiciel est utilisé, peut-être tous les jours, ou peut-être n'est-ce qu'une simple curiosité, le logiciel envoie sur le serveur des données relative à la fréquence d'utilisation, ceci à des seules fins afin de savoir s'il vaut la peine de continuer à l'améliorer.
Si vous acceptez de me communiquer vos nom, prénom et adresse mail vous pouvez télécharger le logiciel ici
Cliquez sur le fichier téléchargé avec le bouton droit et choisissez "Exécuter en tant qu'administrateur".
Si vous souhaitez des détails sur la procédure d'installation voyez ici .
Si vous souhaitez que votre inscription soit supprimée il suffit de communiquer votre Userid ici , vous n'aurez plus accès au logiciel.
Télécharger
Avant toute utilisation, merci de lire attentivement le mode d'emploi ci-dessous; vous pouvez accéder directement au mode d'emploi d'un module particulier en cliquant sur le bouton correspondant sur la représentation de l'écran principal ci-contre
ou en cliquant sur le bouton "Aide" disponible sur chaque module.

En cas d'erreur fatale le logiciel envoie un rapport et une copie de sa fenêtre sur le serveur, ils sont visibles .
Pour tout autre problème jetez d'abord un coup d'oeil à la puis relisez le mode d'emploi du module concerné.
Si vous ne trouvez pas réponse à votre question, merci de signaler l'erreur en répondant au mail avec lequel vous recevez votre code d'accès ou en cliquant sur le bouton "Contact" de l'écran principal ou encore sur Le Forum Recifal via le bouton "Le Forum Récifal" disponible sur chaque module.
Le plus facile est de m'envoyer une copie d'écran où le message d'erreur apparaît en expliquant ce que vous faisiez exactement quand l'erreur s'est produite;
Vous pouvez utiliser le même canal pour proposer des modifications, vous contribuerez ainsi à améliorer les logiciel.
N'hésitez pas à manifester votre satisfaction, elle sera consignée ici
En cas de nouvelle version le logiciel effectue la mise à jour automatiquement, vous pouvez consulter ce qui a changé ici
Tous les modules disposent des menus suivants
  • Héberger permet d'envoyer l'image de sa fenêtre vers le serveur;
    le presse papier contient alors le lien vers cette image qu'il suffit de coller (Ctrl+V) dans un forum afin d'y montrer cette fenêtre;
    sur l'écran principal il est emplacé par Contact
  • Aide : ce menu contient 3 sous-menus :
    • Mode d'emploi : ouvre ce mode d'emploi à la page du module en cours
    • Répertoire du programme : ouvre ce répertroire (par défaut "C:\Program Files (x86)\RVReefTools") dans l'explorateur Windows
    • Répertoire des données : ouvre le répertroire "C:\Users\UserID\AppData\Roaming\RVReefTools" dans l'explorateur Windows
  • Le Forum Récifal ouvre une fenêtre sur le forum.
Les modules Pompes de remontée et Choix d'un luminaire possèdent aussi une entrée "Base de données" qui permet de me communiquer des pompes ou des luminaires obsolètes ou de nouveaux modèles qui n'existent pas dans la DB; en cliquant dessus cette fenêtre (exemple pour "Pompe") s'ouvre : après avoir complété les champs il faut cliquer sur "Envoyer", on peut en envoyer plusieurs à la suite; enfin il faut fermer cette petite fenêtre en cliquant sur X.

Le logiciel se compose des modules suivants

  • Paramètres physico-chimiques
    1. Conductivité, masse volumique, salinité et densité : effectue la conversion entre ces 4 grandeurs ainsi que la conductivité
    2. Osmoseur : calcule le débit réel et la qualité de l'eau osmosée en fonction du calibre de la membrane, de la pression et de la température
    3. Analyse labo : donne une vue synthétique des résultats d'analyse
    4. Taux de Calcium et de Magnésium en fonction de l'alcalinité : pour visualiser où on en est avec le Ca et le Mg
    5. Supplémentation : calcule les quantités de produits, disponibles entre autres chez Tridacna, à utiliser pour corriger les taux de calcium et de magnésium et l'alcalinité
    6. Balling : calcule les quantités de produits pour utiliser la méthode Balling
    7. Photomètre : pour faciliter la lecture du résultat d'un test colorimétrique
    8. Log Book : pour enregistrer les paramètres de votre bac (température, pH, KH, Ca, Mg, ...) et les visualiser sous forme graphique
      permet aussi de créer un bandeau utilisable par exemple sur les forums
    9. Evaporation : pour évaluer la quantité d'eau évaporée par jour
  • Construction de l'aquarium
    1. Calcul de l'épaisseur du verre d'un aquarium : pour ceux qui veulent coller leur bac eux-mêmes
    2. Porte à faux : pour savoir de combien un bac peut déborder de son support
  • Remontée et descente
    1. Recherche de pompes de remontée : permet de choisir parmi plus de 200 pompes
      laquelle donnera le débit souhaité en fonction de la hauteur à remonter et des caractéristiques de la tuyauterie
    2. Surverse et descente : pour dimensionner correctement la surverse, le peigne et la descente pour un débit donné
      calcule aussi la quantité d'eau qui redescend dans la cuve technique quand on coupe la pompe de remontée
  • Réacteur à carbonates
    1. Débitmètre pour RAC : permet de mesurer à l'aide d'une seringue hypodermique les faibles débits nécessaire pour alimenter un RAC
    2. Réglage d'un RAC : pour choisir un RAC et ensuite le régler correctement et facilement en fonction des caractéristiques du bac
  • Eclairage
    1. Répartition de l'éclairage : permet de visualiser la lumière issue d'un luminaire DIY ou commercial sur votre bac
    2. Mesure de l'éclairement : transformez votre appareil photo en luxmètre
    3. Mesure de la température de couleur d'un luminaire : transformez votre appareil photo en thermocolorimètre
    4. CCT d'une combinaison de sources (ce module n'est plus disponible) : calcule la température de couleur le LEDs de couleurs différentes
    5. Combinaison de LED Cree : calcule l'éclairement et la température de couleur d'un ensemble de LEDs pour vous permettre de concevoir votre luminaire
    6. LED wizard : ce magicien calcule très facilement le nombre de LEDs à utiliser pour éclairer un bac donné
    7. Choix d'un luminaire : vous permet de choisir parmi de nombreux luminaires commerciaux lesquels conviennent le mieux à votre bac
    8. Choix d'un bac pour un luminaire donné : le contraire du module précédent

Mode d'emploi des différents modules

1) Conductivité, masse volumique, salinité et densité

Les notions de salinité, densité, masse volumique, ... sont expliquées dans un article disponible ici La salinité.
Par définition la salinité est le poids de sel par kilo d'eau salée, idéalement 35 grammes par kilogramme = 35 ppt.
Cependant on lit souvent "Salinité = 35 grammes par litre", ce n'est pas la même chose : à 20°C 35 g/L = 35,8 ppt !
Afin d'attirer l'attention sur cette différence, en plus de la salinité en g/kg, le logiciel affiche aussi le poids de sel par litre d'eau salée.
Ce programme permet de convertir salinité, densité et conductivité en fonction de la température.
Saisir une des 5 valeurs :
  1. poids de sel par kilo d'eau salée = salinité entre 0 et 100 ppt/PSU
  2. poids de sel par litre d'eau salée entre 0 et 100 g/l
  3. poid d'un litre d'eau salée = masse volumique entre 1000 et 1100 g/l
  4. densité entre 1,0 et 1,1 [sans unité]
  5. conductivité entre 0 et 100 mS/cm
les 4 autres seront calculées en supposant une altitude au niveau de la mer.
Le programme permet aussi de modifier la température pour 2 raisons :
  1. la température de l'aquarium n'est pas nécessairement 25°C;
  2. la plupart des réfractomètres donnent la densité d20/20 c'est à dire à 20°C; on peut donc
    - entrer 20°C comme température;
    - saisir la densité indiquée par le réfractomètre à 20°C;
    - modifier la température pour obtenir la densité à la température du bac
Ce module permet aussi de calculer la salinité ou le volume de l'eau à utiliser pour un changement d'eau afin de corriger la salinité du bac.
Il suffit de saisir la salinité qu'on veut obtenir dans le bac, le volume du bac et le volume changé ou sa salinité ainsi que sa température;
La valeur saisie (volume ou salinité) devient jaune afin d'indiquer que cette valeur est calculée et non saisie.
Le module calcule aussi, en fonction de sa température, ses densité, conductivité et masse volumique.
Si on veut diminuer la salinité en remplaçant une partie de l'eau du bac par de l'eau osmosée il suffit d'indiquer une salinité nulle pour la nouvelle eau.

Dans l'exemple ci-contre : la salinité de l'eau d'un bac de 800 litres est de 35,5 ppt;
on voudrait la diminuer à 35 ppt en remplaçant une partie par de l'eau osmosée : on indique 0 (zéro) comme salinité de la nouvelle eau; le module calcule, en jaune, qu'il faut remplacer 11,9 litres d'eau.

Le graphique montre l'évolution de la densité et de la masse volumique à la salinité donnée en fonction de la température de 20 à 30°C.
La version en ligne de ce module est disponible ici RC Salinity Converter; elle n'offre cependant pas le calcul pour un changement d'eau ni le poids de sel par litre.

2) Taux de Calcium et de Magnésium en fonction de l'alcalinité

Ce programme m'a été inspiré par l'article de Randy Holmes-Farley dans Advanced Aquarist : Solving Calcium And Alkalinity Problems.
Cette page originale n'existe plus mais on la trouve dans Reefs.com : Solving Calcium And Alkalinity Problems.
L'auteur explique comment équilibrer graphiquement le taux de calcium en fonction du KH.
J'y ai ajouté une échelle pour le magnésium.
Le programme présente graphiquement les taux de calcium et de magnésium par rapport à la salinité et au KH.
Il suffit de saisir
  • la salinité en g/kg (ou ppt), la densité ou la masse volumique
    le programme effectue la conversion entre les trois à une température de 25°C
  • l'alcalinité en °KH ou en ppm d'équivalent CaCO3
    le programme effectue la conversion entre les deux
  • le taux de calcium en ppm ou mg/l
  • le taux de magnésium en ppm ou mg/l
  • éventuellement le taux de nitrate en ppm ou mg/l auquel cas le module calcule l'alcalinité maximum comme expliqué ici
Les points représentant le Ca et le Mg doivent se trouver idéalement dans le rectangle vert, ou au moins dans la bande oblique claire, sinon l'article cité explique comment corriger alcalinité et taux de calcium.
Les valeurs limites acceptables de KH, Ca et Mg sont indiquées autour du rectangle vert.

Un taux de magnésium suffisant limite la précipitation du calcium parce que le magnésium peut s’associer plus facilement au carbonate que le calcium ; le magnésium empêche donc le calcium de s’associer au carbonate et limite ainsi la production de carbonate de calcium insoluble.
Le magnésium augmente la solubilité du carbonate de calcium.
Toutefois un taux de Mg trop élevé peut provoquer des nécroses des coraux.
Le graphique est basé sur le rapport Mg/Ca de l'eau de mer naturelle : 1.288/413 = 3,12
Le menu "Héberger" permet de sauver l'image sur le serveur afin de l'utiliser par exemple sur les forums.

3) Corriger les taux de calcium et de magnésium et l'alcalinité

Le module "Supplémentation" permet de calculer la quantité de produits à ajouter pour corriger ponctuellement les paramètres.
Pour maintenir en continu le taux de calcium, rien de tel qu'un réacteur à hydroxyde (RAH), ou d'un réacteur à carbonates (RAC) qui maintien aussi l'alcalinité et le taux de magnésium ou encore la méthode Balling.
Dans tous les cas avant de corriger quoi que ce soit il faut d'abord s'assurer que la salinité est correcte : 35 ± 1,5 ppm.
Commencer par saisir le volume du bac, la salinité ou la densité (le programme fait la conversion entre les deux) : le programme calcule les valeurs à atteindre en fonction de la salinité.
Saisir ensuite les taux de Calcium et de Magnésium ainsi que l'alcalinité mesurés (on peut saisir l'alcalinité ou le taux de CaCO3, qui est la valeur donnée par certains tests dont le checker Hanna : le programme fait la conversion entre les deux) et modifier éventuellementles paramètres souhaités.

Pour chaque paramètre (Ca, Mg, KH) le programme calcule la quantité de produit à utiliser.
Il faut diluer chaque produit dans de l'eau osmosée pour obtenir le volume de solution calculée par le programme.
Le programme indique la quantité de solution à ajouter au bac par jour, si possible en goutte à goutte.
Ces 2 quantités sont arrondies à des valeurs commodes à utiliser.
Le programme indique, pour information, quelle seront la salinité et la densité après ajout des produits; il est en effet normal qu'en ajoutant des sels de calcium ou de magnésium la salinité augmente; la plupart du temps ceci n'est pas un inconvénient car s'il manque du Ca ou du Mg la salinité est souvent trop faible aussi.
En passant la souris sur les différentes zones on trouve des informations complémentaires : supplémentation max par jour, taux manquant, solubilité des produits, quantité min d'eau non arrondie, durée du traitement : voir exemple ci-dessus.
Le nombre minimum de jours est basé l'augmentation maximum des paramètres suivant
  • Ca : 10 ppm/jour
  • Mg : 30 ppm/jour
  • KH : 1°KH/jour
Si vous estimez que ce rythme est trop rapide, vous pouvez ajouter par exemple la moitié des doses journalières indiquées, le traitement durera évidemment 2 fois plus longtemps, et réciproquement.
Si plusieurs paramètres sont déficients il faut d'abord corriger le Mg, car KH et Ca n'augmenteront pas si Mg est trop bas, puis KH puis enfin Ca.

Les boutons "Voir Ca, Mg, KH" démarrent le module Calcium et Magnésium en fonction de l'alcalinité avec les paramètres mesurés ou souhaités;
ceci permet de voir directement si ces paramètres sont corrects sans être obligé de les saisir à nouveau.
  1. Correction du magnésium
    L'objectif du programme correspond au taux de Mg de l'eau de mer naturelle (1.288 ppm) mais on peut modifier cette valeur si on souhaite atteindre un autre taux.
    Le programme calcule la quantité de chlorure de magnésium hexahydraté MgCl26H2O et, si la case est cochée, de sulfate de magnésium heptahydraté MgSO47H2O à ajouter (la proportion entre les deux est calculée de façon à ne pas perturber la proportion chlorure/sulfate de l'eau de mer naturelle).
  2. Correction de l'alcalinité
    l'alcalinité de l'eau de mer naturelle = 6,44; l'objectif initial est un peu supérieur (8 ou 143 ppm de CaCO3) mais on peut modifier cette valeur si on souhaite atteindre un autre taux.
    Le programme calcule la quantité de carbonate de sodium Na2CO3 à ajouter et, si la case est cochée, d'hydrogénocarbonate de sodium (qu'on appelait avant bicarbonate) NaHCO3 (la proportion entre les deux est calculée de façon à ce que le pH de cette solution soit le même que celui de l'aquarium, qu'il faut aussi saisir).
    Au lieu de carbonate de sodium on peut aussi, selon disponibilité, utiliser du carbonate de sodium dihydraté, le programme en calcule aussi la quantité.
    Au lieu de (bi)carbonate de sodium (dihydraté) on peut aussi utiliser de l'hydroxyde de sodium, le programme en calcule aussi la quantité.
    Comme expliqué ici Digression autour du Balling l'avantage de l'hydroxyde de sodium est qu'il est plus soluble que le (bi)carbonate (di hydraté), la solution peut être plus concentrée, il faut donc en jouter moins; il augmente aussi le pH.

    DANGER L'hydroxyde de sodium appelé aussi Soude caustique est très corrosif, à manipuler avec précaution, voir Fiche toxycologique.
    H314 - Provoque de graves brûlures de la peau et de graves lésions des yeux

  3. Correction du calcium
    L'objectif du programme correspond au taux de Ca de l'eau de mer naturelle (413 ppm) mais on peut modifier cette valeur si on souhaite atteindre un autre taux.
    Les sels solubles de calcium ne sont pas légion; l'hydroxyde utilisé dans les RAH convient bien mais est très peu soluble : sa capacité de production est limitée à environ 1,5 gramme d’hydroxyde, qui contient 0,84 gramme de calcium, par litre d’eau évaporée par le bac; le carbonate n'est pas soluble, raison pour laquelle on est obligé d'utiliser un RAC pour le dissoudre; la meilleure solution pour une intervention ponctuelle est finalement le chlorure extrêmement soluble.
    Le programme calcule la quantité de chlorure calcium CaCl2 ou de chlorure de calcium dihydraté CaCl2 2 H2O à ajouter.

    Il n'est pas possible d'augmenter le calcium si le magnésium n'est pas suffisant; dans ce cas le programme recalcule le taux de magnésium à atteindre : la case "Mg souhaité" devient jaune pour indiquer que cette valeur a été modifiée; si vous ne souhaitez pas cette augmentation de Mg vous pouvez modifier cette case, qui redevient alors blanche, mais il faut savoir que le magnésium ne sera peut-être pas suffisant pour que le calcium puisse augmenter.
La quantité minimum d'eau à utiliser est basée sur la solubilité à 20°C des différents produits à savoir
  • Chlorure de calcium (CaCl2) : 745 grammes par litre
  • Chlorure de calcium dihydraté (CaCl2 2H2O) : 986 g/l
  • Chlorure de magnésium hexahydraté (MgCl2 6H2O) : 1.156 g/l
  • Sulfate de magnésium heptahydraté (MgSO4 7H2O) : 522 g/l
  • Hydrogénocarbonate de sodium (NaHCO3) : 87 g/l
  • Carbonate de sodium (Na2CO3) : 300 g/l
  • Carbonate de sodium hydraté (Na2CO3 2H2O) : 402 g/l
  • Hydroxyde de sodium (NaOH) : 1.090 g/l

  • Pour les chimistes : détail du calcul de la proportion Na2CO3/NaHCO3 pour obtenir un buffer d'un pH souhaité.
    L'alcalinité en "équivalents par litre" est définie par la concentration molaire d'ions CO3- + 2 fois la la concentration molaire d'ions HCO32-
    Alcalinité = 2 x [CO3-] + [HCO32-]

    D'autre part le pH d'un buffer Na2CO3/NaHCO3 = 10,32 + log ([Na2CO3] / [NaHCO3])
    Ceci constitue un système de 2 équations à 2 inconnues qui est facile à résoudre.
    Sachant que la masse molaire de Na2CO3 = 106 et celle de NaHCO3 = 84 et aussi que 1 meq/l = 2,8 °KH = 50 ppm CaCO3 on obtient en grammes par litre

    NaHCO3 = ppm CaCO3 * 84 / 50000 / (1 + 2 * 10pH-10,32)
    Na2CO3 = 106 * (NaHCO3 / 84) * 10pH-10,32
    Na2CO3 H2O = Na2CO3 * 124 / 106

    4) Log Book

    Ce programme permet de noter les différents paramètres du bac et de les enregistrer dans un fichier sur votre PC pour les retrouver ultérieurement.

    Il faut d'abord saisir les paramètres dans les cases de la ligne supérieure y compris le commentaire éventuel qui peut contenir plusieurs lignes;
    il n'est pas obligatoire de mesurer tous les paramètres à chaque fois, les valeurs non modifiées restent bleues.
    Le programme utilise la salinité et non la densité ni la masse volumique, pour les raisons expliquées dans cet article La salinité.
    On peut cependant saisir la densité ou la masse volumique au lieu de la salinité, le programme effectue la conversion; la température utilisée pour la conversion est la moyenne entre la température maximum et la température minimum; si l'une d'elles n'est pas saisie on suppose qu'elle est égale à l'autre.
    La valeur minimum du KH ainsi que les valeurs minimum et maximum du Calcium et du Magnésium sont calculées en fonction de la salinité; si la salinité n'est pas saisie on suppose qu'elle vaut 35 g/kg.
    La valeur maximum du KH dépend du taux de NO3 : KHmax = KHmin + 3 x [NO3].
    La colonne NO2, paramètre peu utilisé, peut être remplacée par tout autre paramètre jugé utile : il suffit de cliquer avec le bouton droit sur le titre de la colonne puis de saisir le nom du nouveau paramètre dans la case jaune qui apparaît.

    La case "Objectif" au-dessus de la salinité permet d'indiquer la salinité qu'on essaye d'atteindre (valeur par défaut = 35) et une tolérance (défaut ±1.5);
    elles n'affectent que la hauteur et la couleur de la barre du graphique qui représente la salinité ainsi que la zone verte de l'histogramme "Salinité";
    elles ne modifient pas la couleur ni la hauteur des barres ni les histogrammes des autres paramètres qui restent basés sur la différence entre leurs valeurs mesurées et leurs valeurs normales dans l'eau de mer naturelle à la même salinité mesurée.

    Pour les paramètres NO2 (ou autre), NO3 et PO4 3 cases "Objectifs" permettent de choisir les valeurs à atteindre; ces valeurs "Objectif" sont seulement utilisées dans les graphiques;
    les valeurs minimum admissibles sont à zéro, les valeurs maximum admissibles sont égales au double de la valeur "Objectif";
    si l'objectif est nul alors le maximum est 1 ppm NO2, 10 ppm NO3, 0,1 ppm PO4;

    A côté des objectifs une case indique la quantité de NO3PO4X à utiliser pour 100 litres d'eau en fonction des taux de NO3 et PO4 selon les recommandations de Red Sea.

    Le graphique affiche le niveau où on se trouve par rapport à un minimum et un maximum tolérés.
    Par exemple dans la copie d'écran ci-dessous : température minimum = 24°; max = 28°; optimale = 26°; température mesurée = 24,7° soit 65% au dessous de la température optimale.
    Les barres sont vertes si la valeur mesurée est proche de la valeur optimale et vire progressivement au rouge au fur et à mesure qu'on se rapproche du minimum ou du maximum.

    Si on sélectionne une ligne de l'historique, le graphique affiche les valeurs de cette ligne; si une valeur est vide le graphique représente la valeur la plus récente.
    • Lors de la première utilisation le bac est dénommé "0" (zéro), le log book ne gère qu'un seul bac.
      Si vous voulez pouvoir gérer plusieurs bacs, cliquez sur le bouton vous aurez un message demandant confirmation; si vous acceptez il va seulement renommer les fichiers et les placer dans un sous-répertoire "Log Book 1"; les fichiers sont aussi renommés sur le serveur en ajoutant "-1" à leur nom après le UserID; si vous en utilisiez un par exemple comme signature dans un forum il faudra renommer cette signature; ceci mis à part le logiciel fonctionne comme avant si ce n'est que le bac s'appelle "1" et plus "0"; vous pouvez très bien gérer un seul bac avec cette nouvelle organisation.
      Chaque fois que vous cliquez sur il crée un nouveau répertoire "Log Book x" qui est vide tant que vous ne saisissez aucune donnée.
      Vous pouvez créer jusque 9 bacs; vous pouvez alors naviguer entre les différents bacs à l'aide des boutons et .
    • Le bouton "Ajouter" permet d'insérer dans la liste historique une ligne contenant les paramètres saisis à la ligne supérieure;
      la date et l'heure du nouvel enregistrement est d'office la date et l'heure du PC.
    • Le bouton "Modifier" permet de corriger la ligne sélectionnée, qui est affichée en bleu, y compris date et heure;
      il est ainsi possible d'enregistrer des données mesurée précédemment, par exemple dans un autre programme :
      il suffit d'ajouter un enregistrement, qui recevra d'office la date actuelle, puis de modifier cet enregistrement en changeant la date.
    • Le bouton "Supprimer" permet de supprimer de la liste la ligne sélectionnée, qui est affichée en bleu.
    • Le bouton "Voir tous les graphiques" permet de consulter les graphiques enregistrés par les utilisateurs.
    • Le bouton "Voir Ca, Mg, KH" démarre le module Calcium et Magnésium en fonction de l'alcalinité avec les paramètres sélectionnés dans le Log Book;
      ceci permet de voir directement si ces paramètres sont corrects sans être obligé de les saisir à nouveau.
    • Le bouton "rH2" permet de voir où on en est avec le Redox et le pH pour la ligne concernée qui doit contenir ces 2 valeurs.
    Nous faisons en général nos tests avec les moyens du bord et de temps en temps un test ICP.
    Si le commentaire des données de ces tests contient "ICP" le point correspondant sera considéré comme un test ICP.
    Les graphiques à barres peuvent afficher les valeurs mesurées ou corrigées au choix (voir image ci-dessus : type de données).

    Le bouton "Correction ICP" ouvre une fenêtre comme ci-contre dans laquelle on trouve
    • les valeurs corrigées càd les mesures les plus récentes effectuées par un laboratoire;
    • les valeurs mesurées "à la maison" qui précèdent dans le temps le dernier test labo, ou la mesure la plus récente si on n'a pas fait de test labo.
    En pratique il faut faire les tests maison puis envoyer le même échantillon au labo; quand on reçoit les résultats il faut les saisir et indiquer la même date que les tests maison avec une heure un peu supérieure afin que le tests ICP vienne dans le tableau juste au-dessus des tests maison, sans oublier d'indiquer "ICP" dans le commentaire des tests labo.
    Si on modifie la valeur mesurée le logiciel calcule la valeur corrigée; si on modifie la valeur corrigée il calcule ce qu'on devrait mesurer pour obtenir cette valeur corrigée.
    Une case modifiée devient jaune pour indiquer que ce n'est plus une valeur du tableau.
    Le logiciel ne peut pas calculer le facteur de correction si la valeur "maison" est nulle, ce qui est possible pour NO3, PO4, ...;
    dans ce cas un "?" est affiché à la place du facteur et le calcul n'a pas lieu.

    Le menu "Fichier" (en haut à gauche) offre plusieurs options
    • Enregistrer
      • les données sauve toute la liste sur le disque dur du PC de l'utilisateur : il lui appartient d'en prendre soin;
        le logiciel effectue, en plus, une sauvegarde des données sur le serveur : si l'utilisateur perd son fichier il sera facile de le restaurer;
        si on quitte le programme sans avoir sauvé les données, un message demande s'il faut les sauver à ce moment;
        la liste complète est rechargée automatiquement quand on démarre le logiciel.
      • le graphique sélectionné ou tous les graphiques permet de sauver une image miniature du ou des graphique(s) sur le PC de l'utilisateur et sur un serveur afin de pouvoir utiliser cette image sur n'importe quel site Internet, notamment sur les forums, par exemple dans sa signature;
        Le graphique à barres est sauvé sous 3 formats :
        1. Grand : graphique à barres tel qu'il apparaît sur la fenêtre du logiciel; le fichier se nomme Userid.Bar.jpg
        2. Petit : graphique à barres compact, le fichier se nomme Userid.2.jpg et aussi barre reprenant les paramètres; le fichier se nomme Userid.1.jpg
        Userid étant le nom d'utilisateur que vous avez choisi lorsque vous avez demandé votre code d'accès.
        Une fois les graphiques sauvés, l'URL du grand graphique est copié dans le presse-papier; il suffit de coller ce lien où on veut (ctrl+V);
        on peut modifier .Bar en .2 ou .1 si on souhaite voir le graphique de taille moyenne ou le petit;
        quand on sauve les données les graphiques sont aussi sauvés sur le serveur.
    • Restaurer permet de récupérer les données sauvées sur le serveur.
    Si on clique sur le titre d'une colonne on obtient un histogramme, graphique de l'évolution du paramètre sélectionné en fonction du temps.
    Si on clique sur une autre colonne l'histogramme de ce second paramètre est affiché sur le même graphique (sauf le Redox pour lequel le 2ème graphique est d'office le rH).
    Quand 2 paramètres sont déjà affichés, si on clique sur une colonne le graphique est effacé puis reconstruit avec le seul paramètre sur lequel on vient de cliquer.
    • En passant la souris sur l'histogramme une étiquette montre la date et la valeur des différents points.
    • En plus de l'histogramme le graphique montre aussi, en pointillés, la courbe de tendance;
      dans le titre on peut lire la pente de cette tendance, par exemple "PO4 [ppm]+0.001/j" signifie que le taux de PO4 augmente de 0,001 ppm par jour.
      Si on ne veut pas la voir il suffit de décocher la case "Tendance".
    • En plus des points de mesure (ligne bleue épaisse), s'il y a des mesures ICP, le graphique montre aussi les mesures corrigées sur base des tests ICP sous forme d'une fine ligne bleue.
    • Les tests ICP sont identifiés par un point plus gros.
    • Afin d'en limiter l'étendue on peut spécifier la date de début de l'histogramme (mois/année).
    • Les boutons "Normes" et "Zoom" permettent de choisir le minimum et le maximum de l'échelle des ordonnées :
      - soit les limites des normes du paramètre sélectionné;
      - soit les valeurs extrêmes des données saisies auquel cas la "zone verte" (limites des normes) est aussi affichée.
    • Le graphique sauvé sur le serveur est le graphique affiché au moment où on clique sur l'option "Héberger" du menu "Fichiers" ;
      il est donc possible de sauver non seulement le graphique à barres des paramètres comme illustré ci-dessus mais aussi n'importe quel histogramme.
      Le menu "Héberger" présente 2 possibilités
      1. Héberger le graphique sélectionné
      2. Héberger tous les graphiques : dans ce cas il n'est pas possible de choisir les 2 histogrammes, le second est déterminé automatiquement à savoir
        • température minimale + température maximale
        • Salinité seule
        • pH matin + pH soir
        • KH bac + Calcium
        • Calcium + Magnésium
        • Redox + rH
        • NO3 + NO2 (ou une autre valeur au choix)
        • PO4 + NO3
    Après 3 mois les graphiques hébergés sur le serveur sont affublés d'une mention "Données périmées"; après 6 mois ils sont supprimés car ils n'ont plus d'intérêt.
    En résumé
    Les Barcharts (graphiques à barres) donnent les valeurs de tous les paramètres à une date donnée.
    Pour afficher les Barcharts il faut cliquer sur une ligne de la liste, ensuite on peut choisir de voir les valeurs mesurées ou, s'il y a des tests ICP, les valeurs corrigées.
    Si on choisit les valeurs corrigées les barres du Barchart sont hachurées.
    Il y a 3 Barcharts : un grand, un petit et la simple barre.
    Voici un montage dans lequel j'ai repris les 3 tailles avec, à gauche, les valeurs mesurées et à droite les valeurs corrigées (hachurées)




    Les histogrammes donnent les valeurs d'un paramètre sur une certaine période.
    Ils affichent le graphique des valeurs mesurées (grosse ligne bleue) et, s'il y a des mesures ICP, le graphique des valeurs corrigées (fine ligne bleue et grosses "boules"), et ce qu'on ait choisi les valeurs mesurées ou corrigées, il affiche d'office les deux.
    Si on passe la souris sur le graphique une légende suit la souris en indiquant la valeur mesurée du point survolé et, entre parenthèses, la valeur corrigée.
    Comme la légende peut se trouver à gauche, à droite, au-dessus ou en-dessous du point une flèche indique où se trouve le point pour lequel la légende affiche les valeurs.
    Score relatif d'hydrogène
    Le rH2 est un paramètre intéressant pour connaître la "bonne santé" d'un aquarium : dans un bac sain le rH2 doit être supérieur à 28.
    Une solution dont le rH2 est situé entre 0 et 28 est dite réductrice ou antioxydante. Lorsque la valeur du rH2 est comprise entre 28 et 42, la solution est dite oxydante.
    En biologie, un milieu aqueux dont le rH2 est en dessous de 28, est appelé « anaérobie ». En effet, dans un tel milieu, l'activité d'oxygène [O2] est très faible, les bactéries qui peuvent s'y développer ont une action chimiquement réductrice; c'est le milieu dans lequel se développent les bactéries anaérobies qui réduisent les ions nitrate NO3- en azote atmosphérique N2 (dénitrification anaérobie); dès que le rH2 monte au-dessus de 28, nous sommes en « aérobiose » où l'activité de l'oxygène est plus élevée.
    Cependant le rH2 ne se mesure pas, il se calcule, et c'est un peu fastidieux alors le logiciel peut le faire pour vous Explication détaillée du calcul.
    Il faut évidemment mesurer le pH mais aussi le Redox et les saisir dans le logiciel.
    L'histogramme Redox montre alors, en plus du Redox (en bleu), la valeur calculée du rH2 (en rouge).
    En survolant le graphique avec la souris une boîte indique pour chaque point le Redox ainsi que, entre parenthèses, le rH2.
    Il faut seulement retenir que dans un bac sain le rH2 doit être supérieur à 28 (fine ligne rouge sur le graphique).
    La valeur du rH2 est aussi affichée dans le petit bargraph.
    Si on mesure le pH minimum (matin) et maximum (soir) le logiciel fait la moyenne entre les deux.

    5) Calcul de l'épaisseur du verre d'un aquarium

    Il suffit de saisir la hauteur d'eau, la longueur et la largeur de l'aquarium pour que le programme calcule l'épaisseur, avec et sans renfort, des grandes et des petites vitres verticales ainsi que celle du fond.
    Toutes les longueurs et hauteur sont en centimètres, les épaisseurs en millimètres.
    Le programme donne l'épaisseur minimum ainsi que celle du vitrage disponible dans le commerce à utiliser pour
    • les grandes et les petites vitres sans renfort (collée sur 3 côtés);
    • les grandes et les petites vitres avec un raidisseur collé perpendiculairement en haut de la vitre;
      le programme donne aussi la largeur de ce raidisseur pour la même épaisseur que celle des vitres; on peut modifier cette épaisseur dont le programme recalcule alors la largeur;
    • le fond supposé reposer sur sa périphérie (cas d'un pied en tubes soudés);
    • le fond reposant uniforméménet sur toute sa surface, le critère limitant n'est plus la résistance du verre mais la superficie de collage avec les vitres latérales.

    Le module donne la flèche de chaque vitre : si elle est supérieure à la longueur divisée par 300 elle apparaît en rouge, on peut alors modifier l'épaisseur standard jusqu'à ce que la flèche soit raisonnable.

    Le programme suppose que l'aquarium est plein et considère une contrainte de 6 Newtons par mm² (0,17 N/mm² pour le silicone).
    Calculs réalisés sur base de la documentation du Centre scientifique et technique de la construction basé sur le projet de norme prEN 13474-3, qui décrit une méthode de détermination de la résistance du verre et l'Eurocode 1, partie 1-1, qui définit les actions permanentes (poids propre, pression d'eau) et les actions variables (charges climatiques) à considérer.
    La flèche est calculée sur base de la documentation St Gobain pages 421 à 427.

    Le module calcule aussi la quantité de Pierres Vivantes ou mortes et affiche toutes les combinaisons possibles sous forme graphique.
    Si on déplace la souris sur le graphique les proportions changent de 100% PV/0% PM à 0% PV/100% PM.
    On peut aussi modifier le poids de PV dans le cadre "Pierres", il calcule celui de PM.
    par exemple pour un bac de 120 x 60 x 55 il faudrait 56,6 kg de PV.
    Si on modifie la quantité de PV il calcule la quantité de PM, par exemple avec 10 kg de PV il calcule qu'il faut y ajouter 32,6 kg de PM.
    Sans aucune pierre vivante (PV = 0) il faudrait 39,6 kg de PM.
    On peut aussi faire le contraire : indiquer la quantité de PM, il calcule alors celle de PV.

    6) Porte à faux


    Il suffit de saisir
    • longueur, largeur, hauteur du bac et hauteur d'eau, le tout en cm;
    • épaisseur du fond et des vitres verticales en mm;
    • charge additionnelle en kg : c'est le poids qui repose sur l'aquarium, par exemple l'éclairage s'il est posé dessus;
    • et enfin le porte à faux souhaité, peu importe qu'il soit sur la longueur ou sur la largeur, en cm.
    Cliquez ensuite sur "Calcul" pour voir apparaître le coefficient de sécurité;
    sa case se colore
    • en vert s'il est supérieur à 3,2;
    • en rouge s'il est inférieur à 2,5; un message prévient que le coefficient est insuffisant;
    • dans une couleur intermédiaire s'il est compris entre 2,5 et 3,2; un message signale que le coefficient est faible.
    Accessoirement il indique quand même encore le porte à faux maximum avec un coefficient égal à 3,2.
    Pour ceux qui, comme moi, voudraient réaliser un bac qui dépasse de son support la première version de ce module calculait le porte à faux maximum compte tenu du coefficient de sécurité saisi; mais quel coefficient mettre ?
    J'ai trouvé plus logique de saisir le porte à faux souhaité afin que le logiciel calcule le coefficient de sécurité et indique s'il est suffisant.

    7) Recherche de pompes de remontée

    Il suffit de saisir le volume de l'aquarium, le Turn Over ou le débit, la hauteur à remonter (différence de hauteur entre le niveau d'eau de la cuve technique et le niveau d'eau du bac), la longueur et le diamètre du tuyau de remontée ainsi que le nombre de coudes de chaque type (coudes à 90°, coudes à 45° et courbes ou "coudes larges" à 90° et 45°).
    Le Turn Over (TO) est la fréquence du renouvellement de l'eau de l'aquarium; toutefois parce qu'il est difficile de connaître le volume occupé par les PV et le matériel le Turn Over est par définition égal au débit de la pompe divisé par le volume du bac sans déduire quoi que ce soit qui ne serait de toute façon qu'une grossière estimation; par exemple avec un débit de remontée de 1.000 l/h le TO d'un bac de 200 litres sera égal à 5.

    Si le tuyau de remontée est composé de sections différentes on peut choisir jusque 3 longueurs différentes chacune avec leur diamètre et leur nombre de coudes.
    Pour chaque section le programme calcule la longueur de tuyau droit qui a la même perte de charge que la longueur spécifiée + ses coudes.
    Le programme calcule aussi la longueur de tuyau droit du plus grand diamètre spécifié qui a la même perte de charge que les tuyaux spécifiés, il effectue le calcul des pompes avec ce diamètre et cette longueur.
    Le diamètre est le diamètre extérieur de PVC rigide ou, si on coche la case sous le diamètre, le diamètre intérieur du tuyau.
    Le cadre "Sélection" permet d'afficher
    • les pompes qui peuvent fournir le débit indiqué
      la liste reprend alors le pourcentage et la puissance à laquelle il faut régler la pompe pour obtenir ce débit;
      le cadre "Tri" permet alors d'afficher la liste
      • par ordre croissant de puissance : le premières pompes de la liste sont celles qui consomment le moins pour obtenir le débit souhaité;
      • par ordre alphabétique;
    • Toutes les pompes à 100% de puissance
      la liste reprend alors le débit obtenu
      le cadre "Tri" permet alors d'afficher la liste
      • par ordre décroissant de débit
      • par ordre alphabétique
    Le cadre "Fabrication" permet de limiter la liste aux pompes de fabrication récente (Actuelle) et/ou Obsolètes.

    Sur la liste des pompes
    • la marque et le type de pompe
    • le pourcentage de puissance et la puissance consommée.
    • le débit et le Turn Over
    • la perte de charge, mesure en cm de la perte dans les tuyaux : la pompe se comporte comme si elle devait remonter l'eau de la hauteur à remonter + la perte de charge.
    En cliquant sur une ligne de la liste un graphique est dessiné.
    Sur le graphique
    • La courbe rouge représente le débit de la pompe : débit max à hauteur nulle diminuant progressivement jusqu'à la hauteur max où le débit devient nul.
      Si on a choisi d'afficher seulement les pompes dont le débit est OK la courbe fine est à 100% de puissance, l'épaisse à la puissance permettant d'obtenir le débit souhaité;
    • La courbe bleue représente la hauteur fictive que voit la pompe, égale à la hauteur à remonter augmentée de la perte de charge qui augmente avec le débit.
    • La courbe verte représente le rendement, rapport entre la puissance mécanique fournie et la puissance électrique absorbée;
      il vaut mieux faire fonctionner une pompe à gauche du point le plus haut, le plus près possible de celui-ci.
    A côté du point de fonctionnement un cartouche indique marque et type de pompe, pourcentage de puissance et puissance en Watts, débit en l/h, entre parenthèses le TO, et enfin la hauteur à remonter augmentée de la perte de charge à ce débit.

    permet de trouver un luminaire dans la liste :

    • il suffit de remplacer le mot "Chercher" par les caractères recherchés puis de pousser sur pour que la première occurrence tu terme recherché soit sélectionnée;
    • la recherche n'est pas sensible à la casse;
    • chaque fois qu'on pousse sur "Enter" l'occurrence suivante est sélectionnée;
    • si le logiciel ne trouve pas ou plus le terme cherché il émet un bip;
    • si on modifie le terme cherché toutes les lignes sont désélectionnées.

    Comment le programme fonctionne-t-il ?
    D'une part les constructeurs de nos pompes de circulation donnent le débit maximum de leurs pompes, c'est à dire ce qu'elles débitent directement à leur sortie sans rien y connecter.
    Dès qu'on y raccorde le moindre tuyau le débit diminue jusqu'à atteindre zéro à la hauteur de refoulement maximum.

    D'autre part, les tuyaux eux-mêmes freinent le débit à cause de la friction de l'eau sur les parois du tuyau, particulièrement dans les coudes; cette perte par frottement est appelée "perte de charge" et varie avec le débit; elle s'ajoute à l'effort que la pompe doit fournir pour remonter l'eau.
    Sur base de la courbe de charge de la pompe, connaissant le débit maximum, la hauteur maximum, et un débit intermédiaire à une hauteur intermédiaire, il est facile de calculer avec une bonne approximation le débit de la pompe pour toutes les hauteurs entre zéro et sa hauteur de refoulement maximum.
    Voir un exemple de courbe de charge d'une pompe en rouge sur le graphique ci-contre.
    La perte de charge s'exprime en mètres (ou cm); en d'autres termes, si on veut remonter l'eau par exemple de 1m, la pompe se comporte comme si elle devait remonter l'eau de 1m + la perte de charge.
    Voir un exemple de perte de charge d'une canalisation en bleu sur le graphique ci-contre.
    Connaissant d'une part les caractéristiques d'une pompe et d'autre part la hauteur à remonter + la perte de charge, on peut donc calculer le débit qu'aura cette pompe à cette hauteur : il suffit de trouver le point où le système va se stabiliser, à l'intersection de la courbe de la pompe et de celle de la perte de charge (point 500 l/h @ 124 cm sur le graphique).

    La difficulté vient du fait que la perte de charge augmente avec le débit : pour calculer le débit on a besoin de la perte de charge et pour calculer la perte de charge on a besoin du débit !
    Le programme travaille par itérations successives c'est à dire que, pour chaque pompe, il effectue une centaine de calculs et retient le résultat qui concorde le mieux.
    Quand on sélectionne une pompe dans le tableau le graphique expliqué ci-dessus est dessiné;
    en maintenant la touche Ctrl on peut sélectionner plusieurs pompes afin de visualiser simultanément leurs courbes;
    l'axe horizontal représente le débit en l/h et l'axe vertical la hauteur en cm.
    Enfin le bouton permet d'imprimer la liste des pompes sélectionnées, dont un exemple figure ci-dessous, sur l'imprimante par défaut du PC.
    Si on maintien la touche Ctrl enfoncée avant de cliquer sur Print la liste n'est pas imprimée mais copiée dans le presse-papier.

    8) Surverse et descente

    La solution la plus simple pour obtenir un niveau constant dans l'aquarium est de laisser déborder l'eau par dessus une cloison dans un compartiment appelé "surverse".
    L'eau monte cependant un peu au dessus du bord de la cloison ("lame d'eau" h1 sur le dessin ci-contre), d'autant plus que le débit de la remontée est important et que la cloison est étroite.
    Il est utile de connaître cette hauteur car, en cas de coupure de la pompe, le volume qu'elle représente va descendre dans la cuve technique qui doit être capable d'absorber ce "volume excédentaire" sans déborder.
    Noter aussi la présence du trou (deux par sécurité), masqué par la lame d'eau quand la pompe tourne, qui se découvre quand la pompe s'arrête, désamorçant le siphon qui autrement viderait le bac dans la cuve technique.
    Ce programme calcule h1 en fonction du débit, de la longueur du bord de la surverse et des caractéristiques du peigne (par exemple des dents de 4 mm et des espaces de 6 mm donnent un pourcentage libre de 6/10 = 60%).
    La hauteur étant aussi fonction de l'aspect du bord de la cloison (arrondi ou à angle droit), le programme calcule les hauteurs h1 minimum et maximum en fonction cet aspect.
    Le programme calcule aussi le "volume excédentaire" min et max en fonction des longueur et largeur de l'aquarium et des 2 hauteurs h1 min et max.

    L'eau s'évacue ensuite de la surverse par un tuyau de descente en montant au dessus du bord de ce tuyau d'une hauteur h2 (voir dessin ci-contre) dépendant du débit et du diamètre de ce tuyau.
    Le programme calcule aussi la hauteur h2, ce qui permet de vérifier si ce niveau ne monte pas trop haut, ainsi que le volume minimum d'eau contenue dans la surverse au-dessus de la descente sur base de la hauteur h2 et des dimensions (longueur et largeur) de la surverse.
    Afin que la descente reste silencieuse, il suffit de noyer son entrée en la fermant à l'aide d'un robinet situé le plus haut possible sous le bac ou, mieux, dans le fond de la surverse; un exemple d'un tel robinet peu encombrant est visible ici
    Si on spécifie un seul trou le diamètre du trou est le diamètre intérieur de la descente.
    Si on saisit plusieurs trou, le logiciel considère qu'on utilise le "robinet" et indique le diamètre maximum d'un trou qu'on peut modifier si on veut faire des trous plus petits.
    Le programme calcule aussi le volume maximum de la surverse au cas elle serait pleine si on augmente h2 à l'aide d'un robinet car le contenu de la surverse doit aussi pouvoir être absorbé par la cuve technique quand la pompe s'arrête.
    Le programme calcule enfin la vitesse de l'eau au droit de la cloison de la surverse et le pourcentage de cette vitesse par rapport à la vitesse limite au delà de laquelle l'eau saute bruyamment dans la surverse, comme sur le dessin de droite, plutôt que de ruisseler silencieusement le long de ses parois comme sur le dessin de gauche.
    Si le pourcentage approche, et a fortiori dépasse 100%, il faut augmenter le passage libre des peignes, càd l'allonger ou réduire la largeur des dents, ou diminuer le débit.
    D'autre part, au lieu d'une surverse, certains préfèrent percer la face arrière du bac :
    en saisissant le nombre de trous et leurs diamètres D le programme calcule la hauteur d'eau h à partir du bas du tuyau ainsi que le volume d'eau excédentaire qui redescend dans la cuve technique quand la pompe de remontée s'arrête;
    cette hauteur devient rouge si le tuyau est submergé;
    un dessin en haut à droite de la fenêtre illustre la hauteur d'eau dans le tuyau.
    Pourquoi "le plus haut possible" ?
    Parce que le niveau au dessus du robinet est proportionnel au carré du débit.
    Si le débit de la pompe de remontée augmente de 10%, ne serait-ce qu'à cause des variations de la tension secteur, la hauteur au dessus du robinet augmentera de 21% (le débit passe de 100% à 110% => la hauteur passe de 100% à 110%² = 121%).
    Supposons qu'à l'aide d'un robinet situé 1m sous le bac on règle le niveau dans la surverse à 30 cm (la moitié de la hauteur d'eau de l'aquarium); la hauteur d'eau au dessus du robinet est donc 130 cm; une augmentation du débit de 10% va faire augmenter cette hauteur à 130 cm x 121% = 157 cm soit 57 cm dans la surverse, à la limite du débordement.
    Supposons maintenant que le robinet soit situé dans le fond de la surverse; la hauteur d'eau au dessus du robinet est donc 30 cm; une augmentation du débit de 10% va faire augmenter cette hauteur à 30 cm x 121% = 36 cm soit une variation de 6 cm seulement.
    Avec un robinet ainsi placé, il suffit de régler h2 une seule fois, à la mise en service, le système se régule alors de lui-même.

    9) Débitmètre pour RAC

    Le débit d'un RAC étant relativement faible, les débitmètres mécaniques utilisant la rotation d'une hélice sont peu précis.
    Il est facile de mesurer le débit en chronométrant le temps mis pour remplir un récipient d'une contenance connue, mais c'est fastidieux.

    Torricelli nous permet de construire facilement un débitmètre de précision suffisante : il suffit de laisser débiter le RAC dans un récipient gradué percé d'un trou, l'eau va monter au dessus du trou proportionnellement à la racine carrée du débit.
    Un tel récipient percé et gradué est facile à trouver : une seringue hypodermique.
    Pour l'étalonner il faut procéder en 2 étapes
    1. mesurer le débit du RAC; pour cela
      • prendre un récipient de volume connu, par exemple un verre doseur de cuisine gradué jusque 200 ml
      • chronométrer le temps mis pour le remplir, par exemple 1'43" ou 103 secondes
      • diviser le volume par le temps
        dans l'exemple 200 ml en 103 secondes donnent 200/103 = 1,94 ml/seconde
        1,94 * 3.600 = 6.990 ml/heure = 6,99 litres/heure
    2. mettre la sortie du RAC dans la seringue et noter à quelle hauteur l'eau monte
      par exemple graduation 10 d'une seringue de 20 ml
    Il suffit ensuite d'utiliser le programme ci-joint et d'y saisir les valeurs mesurées
    • en haut la graduation atteinte pour le débit mesuré et calculé
      sur l'image le niveau atteint la graduation 10 avec un débit de 7 l/h
    • en bas le nombre de graduations de la seringue (20 sur l'image)
    le logiciel donnera le débit pour chaque graduation, par exemple la graduation 6 correspond à 5,4 l/h.
    Noter (ou imprimer) le résultat du logiciel et le tenir à portée de main pour pouvoir convertir directement la hauteur d'eau en débit.
    D'autre part, la seringue risquant de déborder, je l'ai montée comme ci-dessous :
    L'eau de sortie du RAC arrive selon la flèche jaune pour tomber dans la seringue; si elle déborde, l'eau s'écoule par le tuyau à gauche de la seringue.

    10) Réglage d'un RAC

    Le Réacteur A Hydroxyde (RAH) permet facilement de subvenir aux besoins en calcium d’un aquarium tout en maintenant un pH relativement élevé. Il présente cependant quelques inconvénients
    • Il faut le recharger souvent ;
    • Il ne subvient pas aux besoins en magnésium auquel il faut suppléer autrement ;
    • Et surtout sa capacité de production est limitée à environ 1,5 gramme d’hydroxyde, qui contient 0,84 gramme de calcium, par litre d’eau évaporée par le bac.
    Ces inconvénients n’existent pas avec le Réacteur A Carbonates (RAC) qui a par contre la mauvaise réputation d'être difficile à régler et de diminuer le pH donc d’acidifier l’eau du bac : nous allons voir que, si le RAC est bien réglé (nous allons expliquer comment), cet effet reste limité.
    Il suffit de choisir la granulométrie du substrat (fine, moyenne ou grosse) et de saisir le volume et la consommation du bac et de cliquer sur "Choisir" pour obtenir le volume du RAC idéal.
    Il faut ensuite remplacer le volume calculé par celui du RAC choisi et saisir son débit avant de cliquer sur "Régler" pour connaître l'alcalinité que le RAC doit apporter;
    le logiciel indique aussi l'alcalinité qu'il faut obtenir en sortie RAC qui est égal au KH du bac + l'alcalinité apporté par le RAC.
    Pour information, à condition de saisir aussi les pH du bac et du RAC,le programme donne aussi la teneur en CO2 dans le bac et en sortie RAC, la consommation de CO2 en grammes par jour et en bulles par minute et de substrat en grammes par jour ainsi que l'estimation de l'acidification du pH du bac à cause du RAC.
    Le graphique indique l'alcalinité sortie RAC en fonction du débit, en vert la plage autorisée par le volume du RAC, en rouge le débit trop faible ou trop élevé, le point bleu correspondant au point de fonctionnement retenu.

    Pour connaître la consommation du bac, il suffit de mesurer l'alcalinité du bac et de le mesurer à nouveau exactement 24 heures plus tard, sans ajouter pendant cette période d’éléments qui pourraient modifier le taux de calcium ou l'alcalinité (il faut notamment arrêter le RAC !) et de faire la différence des 2 mesures.
    Exactement 24 heures plus tard car l'alcalinité varie naturellement au cours de la journée : il augmente pendant la nuit et diminue quand le bac est éclairé.

    Sachant que le squelette des coraux durs est principalement constitué de carbonate de calcium et que l'objectif du RAC est de leur fournir le carbonate et le calcium dont ils ont besoin,
    partant de l'évidence que le RAC devrait fournir au bac pendant une certaine période exactement les quantités qu'il consomme pendant la même période
    on peut en tirer les conclusions suivantes :
    1. Un RAC produit du calcium et du bicarbonate (KH) dans une proportion fixe (pour chaque °KH produit un RAC produit aussi 7,15 mg/l de calcium)
    2. il faut éviter que le débit du RAC soit trop faible : au moins 0,5 fois le volume du RAC par heure, un peu moins avec un substrat de grosse granulométrie;
    3. il faut éviter que l'alcalinité dans le RAC soit trop élevé ;
      bien qu’on puisse monter plus haut, une valeur de l’ordre de 15°KH ou 270 ppm CaCO3 est raisonnable;
    4. il faut éviter que le débit du RAC soit trop élevé : au maximum 1,5 fois le volume du RAC par heure, un peu plus avec un substrat de fine granulométrie;
    5. le magnésium augmente la solubilité du carbonate de calcium ; dans l’eau de mer naturelle, le rapport Mg/Ca = 3,12 ;
    6. Il faut favoriser l’évacuation de CO2 par un brassage énergique à la sortie du RAC.
    Je ne suis ni chimiste ni spécialiste en RAC mais j'ai étudié la question afin de comprendre comment un RAC fonctionne; je vous fais partager cette expérience dans un article que vous pourrez lire entièrement ici Réacteur A Carbonates
    L'article explique comment choisir un RAC en fonction du volume et de la consommation du bac et surtout comment régler le RAC choisi en fonction du volume et de la consommation du bac et aussi du volume et du débit du RAC; ce réglage s'effectue en ajustant la quantité de CO2 injecté via le compte-bulles ou la consigne pH si le RAC comporte une électrovanne asservie.
    Pour ceux qui sont allergiques aux math ce programme effectue tous les calculs.
    Attention, le RAC va stabiliser KH et Ca du bac, pas les corriger; il faut donc partir d'une situation Ca bac correcte, par exemple en augmentant le Ca, si nécessaire, avec du chlorure de calcium (+ carbonate / bicarbonate de Na pour éviter de déséquilibrer le rapport entre les différents éléments) comme expliqué ici.

    11) Répartition de l'éclairage

    Le but de ce programme est de visualiser graphiquement la répartition de lumière dans un aquarium sur base des caractéristiques du bac et des sources lumineuses et ceci en plan (en haut à droite de l'écran, vue du dessus au niveau de la surface de l'eau), de face (en bas à droite) et de profil (en bas à gauche); il fait plusieurs suppositions :
    • l'intensité des sources lumineuses est maximale à leur verticale et diminue progressivement pour atteindre 50% sur les bords;
    • l'aquarium ne contient que de l'eau : il n'est pas tenu compte de la réflexion de la lumière sur les objets présents dans le bac mais bien à la surface de l'eau et sur les vitres verticales;
    • la lumière est totalement absorbée par le fond.
    Pour chaque rayon, le programme envisage plusieurs possibilités en fonction de son angle
    voir les n° sur l'image ci-contre :
    1. si l'angle est plutôt vertical, il traverse l'eau jusqu'au fond;
    2. si l'angle est "un peu" oblique, il se réfléchit sur une paroi verticale et revient dans le bac jusqu'au fond;
    3. si l'angle est oblique, il traverse une paroi verticale et se perd à l'extérieur du bac;
    4. si l'angle est très oblique, il sort entre le luminaire et le bac où il se perd également.
    Exemple :

    Paramètres à saisir

    Toutes les mesures sont en centimètres, y compris l'épaisseur du verre.
    • On peut modifier l'indice de réfraction du verre, la valeur par défaut étant 1,5;
    • La zone située en haut à gauche vous permet d'ajouter un commentaire pour identifier votre configuration.
    • Il faut saisir longueur, largeur et hauteur de l'aquarium, hauteur d'eau à partir du fond, hauteur de la source lumineuse au dessus de l'eau et épaisseur du verre et du sable éventuel;
    • On peut aussi indiquer les dimensions d'une surverse éventuelle, qui se trouve toujours à l'arrière, à gauche, au centre ou à droite selon la liste déroulante.
      Si la surverse se trouve en dehors du bac il suffit d'indiquer sa dimension précédée du signe "moins".
    • Si le bac comporte des renforts entre les vitres avant et arrière il suffit d'indiquer leur nombre, la distance entre les renforts et leur largeur;
      s'il n'y en a qu'un il est nécessairement au centre; s'il y en a plusieurs ils sont automatiquement répartis de part et d'autre du milieu du bac.
    • On peut enfin saisir la largeur d'un ceinturage éventuel, uniquement sur la longueur, sur la largeur ou les deux.
    Toutes ces zones peuvent être remplies automatiquement en choisissant marque et type de bac dans la liste déroulante "Choisissez un bac commercial".
    Si vous avez acheté un bac qui ne figure pas dans cette liste, il suffit de cliquer sur la dernière entrée "Mon bac ne figure pas dans la liste" afin que je l'y ajoute.

    Les cases à cocher
    • "Pivoter" permet de disposer les rampes dans le sens de la largeur;
    • "Limite réfraction" permet de dessiner (en rouge) les angles limites en-dessous desquels la lumière touchant une vitre verticale est réfléchie dans l'aquarium;
      au-dessus de ces angles, la lumière n'est pas réfléchie mais traverse la vitre et se perd à l'extérieur du bac;
    • "Contour" permet de dessiner le contour des faisceaux lumineux, y compris, en pointillés, la réflexion sur les vitres verticales et à la surface de l'eau ainsi que, toujours ne pointillés, la surface considérée commé éclairée.

    Calcul manuel ou automatique

    Choisir l'option à côté du bouton "Dessiner" / "Automatique" pour choisir le mode de calcul.
    1. Mode manuel
      Il faut saisir le nombre de sources lumineuses en longueur et en largeur.
      En longueur et en largeur, on a le choix entre des sources ponctuelles (spot) ou réparties (pas les deux en même temps) :
      • option source ponctuelle (LED, HQI, tube vu en bout) :
        • s'il y a plusieurs sources on peut spécifier la "distance entre sources";
        • sur la vue en plan, en cliquant avec le bouton gauche sur une source, on l'allume successivement en blanc, bleu, Royal blue, on l'éteint, blanc, bleu et ainsi de suite;
        • on peut choisir librement 3 angles (entre 30 et 180°) dans les 3 zones "Angles de source";
          sur la vue en plan, en cliquant avec le bouton droit sur une source, on lui donne successivement le 1er angle, le 2ème, le 3ème, le premier, et ainsi de suite;
        Le bouton "Tout allumer" permet d'allumer toutes les LEDs en blanc avec l'angle de source spécifié sous "Hauteur source".
      • option source répartie (HQI avec réflecteur "grand angle" ou tube vu dans le sens de la longueur) :
        • on doit spécifier la "Dimension (longueur ou largeur) de la source";
        • Il faut aussi saisir l'angle d'ouverture : toutes les sources sont supposées avoir le même angle, il s'agit de l'angle d'ouverture du luminaire tout entier.
      Quand on modifie les données, il faut cliquer sur pour que le programme effectue la simulation.
    2. Mode automatique
      Toutes les LEDs sont supposées avoir le même angle (celui saisi dans la 3ème case "Angles de source") ainsi que la même puissance.
      En cliquant sur "Auto" le programme calcule le nombre de LEDs pour obtenir un éclairement d'environ 20.000 Lux.
      Si la puissance saisie est supérieure à 5W il utilise toutes des LEDs de la même couleur, sinon il utilise des "petites" LEDs à parts égales de blanches et de Royal Blue.
      Le programme réparti les LEDs au mieux pour couvrir le bac; au besoin, il modifie la hauteur de la rampe.
      On peut ensuite modifier manuellement la répartition proposée, comme expliqué au point 1 ci-dessus.
    Le programme calcule la superficie du bac, la superficie éclairée (limite extérieure de la surface éclairée) et le rapport en pourcents entre les deux;
    si la superficie éclairée est inférieure ou supérieure de plus de 25% à la superficie du bac la valeur du pourcentage le rapport s'affiche en rouge;
    ce rapport n'est pas représentatif de la lumière perdue hors du bac car plus on s'éloigne de la rampe plus le flux est faible : on perd donc moins que ce rapport.
    Le logiciel calcule aussi le pourcentage de flux perdu et l'affiche sous les dessins du bac de face et de profil
    Ce pourcentage permet de corriger l'éclairement calculé par les modules Cree Power, LED Wizard et Choix d'un luminaire en divisant l'éclairement calculé par (1 + Flux perdu).
    Les logiciels Cree Power, LED Wizard et Choix d'un luminaire calculent le flux total en lumens.
    Il suffit de diviser ce flux par l'éclairement souhaité (en lux) pour connaître la superficie que le luminaire doit éclairer pour obtenir cet éclairement.
    Par exemple si on veut 20.000 Lux et que le luminaire fournit 15.000 lumens il devra éclairer 15.000 / 20.000 = 0,75 m²
    Il suffit d'ajuster la hauteur de la rampe pour qu'elle éclaire cette superficie.
    Il permet aussi de faire le contraire : en cliquant sur la petite flèche le programme calcule la hauteur à laquelle il faut placer la rampe pour qu'elle éclaire la superficie du bac en essayant de ne pas éclairer la ceinture éventuelle.

    Le bouton permet d'appeler le module Choix d'un luminaire en lui communiquant les dimensions du bac : ceci permet de choisir un luminaire dont l'éclairement convient à la superficie du bac; il est ensuite possible de revenir dans le module "Angles" (Répartition de l'éclairage) avec les données du luminaire choisi en calculant automatiquement la distance entre les rampes (s'il y en a plusieurs) ainsi que leur hauteur au-dessus de l'eau.
    Le bouton calcule l'angle des lentilles pour une couverture optimale à la hauteur de la rampe indiquée.



    On peut alors choisir entre
    1. garder l'angle initial;
    2. visualiser la répartition avec ce nouvel angle;
    3. mesurer l'angle auquel cas la fenêtre ci contre s'ouvre;
      il faut placer la rampe à une hauteur H au-dessus d'une surface claire et mesurer
      • la distance d entre les LEDs extrêmes;
      • la largeur D du rectangle éclairé;

      le module calcule l'angle des lentilles; pour en sortir il faut fermer cette petite fenêtre.
    On pourra revenir à l'angle initial en cliquant sur puis sur .
    Si ce module est appelé à partir du module Choix d'un luminaire l'éclairement sur la superficie éclairée juste au-dessus de l'eau ainsi que l'éclairement moyen à la surface, au milieu et dans le fond du bac sont indiqués à la puissance choisie lors du choix du luminaire; si la superficie éclairée est égale ou supérieure à la superficie du bac l'éclairement juste au-dessus de l'eau est égal à l'éclairement juste en-dessous de l'eau.
    Le bouton ouvre la fenêtre ci-contre.
    En modifiant la puissance à l'aide du curseur on voit l'évolution de l'éclairement et du PAR à la surface, juste sous la surface, au milieu et dans le fond du bac.
    Quand on ferme la fenêtre on revient dans le module "Répartition" avec la puissance modifiée.

    Une fois le dessin d'une rampe finalisé, vous pouvez disposer plusieurs rampes identiques sur un même bac.
    Pour ce faire il suffit de compléter les cases "Nombre de rampes" et "Distance entre rampes" : il s'agit de la distance entre axes.
    En cliquant sur le bouton le programme calcule automatiquement la distance entre les rampes en essayant de ne pas éclairer la ceinture éventuelle.
    Si la distance saisie ou calculée est inférieure à la dimension de la rampe la distance est affichée en rouge.
    Exemple


    La barre des menus contient une entrée "fichiers" comportant les options suivantes :
    1. Enregistrer permet d'enregistrer la configuration actuelle
      Ceci permet de dessiner plusieurs configurations sans perdre son travail quand on modifie les paramètres.
    2. Ouvrir permet de recharger une configuration précédemment sauvée
    3. Modèles permet de visualiser une rampe commerciale sur un bac;
      il suffit de modifier les dimensions du bac et la hauteur de la rampe pour voir ce qu'elle donnerait sur votre aquarium;
      les modèles sont stockés sur votre PC; ils sont chargés automatiquement chaque fois que de nouveaux modèles sont disponibles.
    Comment modéliser une rampe dont les LEDs sont en quinconce?
    • à gauche : il faut prévoir plus de points que nécessaire, par exemple si les LEDs sont distantes de 2 cm il faut mettre un point tous les cm
      et allumer seulement les points qui sont réellement des LEDs.
    • à droite : si les pads sont distants de, par exemple, 10 cm il faut prévoir 10 points intermédiaires qu'on n'allumes pas, exemple avec la RSX100 qui contient 2 pads :
      les points sont distants de 1,25 cm en longueur et 0,5 cm en largeur.
    Vous trouverez quelques exemple de l'utilisation de ce logiciel en cliquant ici.
    Je remercie Cheyenne sur le forum VB France pour son aide à l'utilisation des fonctions GDI.

    12) Mesure de l'éclairement

    Le but de cet article est d'expliquer une méthode de mesure de l'éclairement sans disposer d'un luxmètre.
    Mais d'abord quelques définitions concernant les lux et les lumens.

    Supposons une source lumineuse quelconque à laquelle nous fournissons une énergie électrique, par exemple une ampoule de 60W.
    Cette ampoule va utiliser cette énergie électrique pour fournir une énergie lumineuse (pas nécessairement visible : nous ne voyons pas l'infrarouge produit); la puissance lumineuse fournie s'exprime en Lumens; par exemple 1.000 lumens pour notre ampoule. Cette puissance lumineuse n'est pas pondérée par la perception rétinienne. Elle est dispersée dans (presque) toutes les directions.
    Le rendement de l'ampoule est le rapport entre l'énergie lumineuse produite et l'énergie électrique fournie; elle s'exprime en lumens par watt; notre ampoule a un rendement de 1.000/60 = 16,67 lumens par watt.
    Le rendement des éclairages pour aquarium varie fortement selon la technologie utilisée : de l'ordre de 50 Lumens par watt pour les HQI et T5 HO, de 35 à 95 Lm/W pour les LEDs.
    Supposons maintenant que nous parvenions à concentrer sans perte toute la puissance lumineuse émise sur une surface de 1m²; l'éclairement reçu par cette surface serait de 1.000 lumens/1 m² = 1.000 lux; sous les tropiques le soleil au zénith produit entre 50.000 et 100.000 lux; sous l'eau à 15 m de profondeur il en reste environ 90%.
    Ceci étant, il n'est pas facile de mesurer l'éclairement moyen d'un luminaire à l'aide d'un luxmètre car il mesure la lumière incidente, ce qui signifie qu'il faut le placer sous le luminaire.
    L'éclairement varie fortement selon qu'on se trouve juste sous une source HQI ou LED ou à sa périphérie : il faudrait faire de nombreuses mesures sur toute la surface éclairée puis en faire la moyenne.
    Si tout le monde ne dispose pas d'un luxmètre, il est possible de mesurer l'éclairement à l'aide d'un appareil photo en mode automatique par réflexion : il suffit de poser une plaque blanche (frigolit ou polystyrène expansé) sur l'eau et de la photographier comme le montre l'illustration; il faut veiller à ce que le cadre de la photo ne sorte pas de la plaque blanche.
    Il n'y a plus qu'à saisir dans le calculateur la sensibilité en ISO, l'ouverture et la vitesse indiquées par l'appareil photo puis de cliquer sur "Calcul" pour obtenir l'éclairement moyen en lux.
    Le résultat est bien l'éclairement incident qui vient du luminaire et qui va pénétrer dans l'eau, sur base de la mesure de la lumière réfléchie.
    Et si on a pris soin de saisir aussi les dimensions de la surface éclairée on obtient aussi la puissance lumineuse en lumens.
    Et même le rendement si on a saisi la puissance électrique.

    Le résultat a une précision de l'ordre de ±8% à cause de la marge d'erreur prévue par les normes ISO et aussi du fait que l'appareil photo indique l'ouverture par bonds (4, 5.6, 8, ...) et pas en continu.
    Au lieu d'un réflecteur en polystyrène expansé on peut utiliser une feuille de papier blanc standard pour imprimante mais l'éclairement réel pourra être jusque 20% supérieur à l'éclairement calculé.

    Remarque importante : la mesure n'est correcte que si le rayonnement est proche de celui d'un corps noir.
    Ceci peut être vérifié à l'aide du module "Mesure de la température de couleur" ci-dessous : s'il ne parvient pas à calculer la CCT l'éclairement ne sera pas correct non plus.

    13) Mesure de la température de couleur et de l'éclairement d'un luminaire

    Vous avez des HQI 16.000°K ou un mélange de T5 de 15.000 et 22.000°K mais vous êtes-vous jamais demandés quelle était vraiment la couleur de votre éclairage ?
    Ou vous vous demandez quel peut bien être l'éclairement de votre rampe ?
    Il n'est pas facile de mesurer l'éclairement moyen d'un luminaire à l'aide d'un luxmètre car il mesure la lumière incidente, ce qui signifie qu'il faut le placer sous le luminaire; l'éclairement varie fortement selon qu'on se trouve juste sous une source HQI ou LED ou à sa périphérie : il faudrait faire de nombreuses mesures sur toute la surface éclairée puis en faire la moyenne.
    Voici une méthode qui, si elle n'est pas absolument rigoureuse, est simple à mettre en oeuvre et vous donnera une bonne idée.
    Mode d'emploi
    1. poser sous le luminaire une plaque de polystyrène expansé (je la laisse flotter sur l'eau) comme le montre l'illustration; il faut veiller à ce que le cadre de la photo ne sorte pas de la plaque blanche;
    2. appareil photo en mode balance des blancs manuelle sur position nuages 6.500°K;
      à défaut, position "nuages" qui est à 6.000K ou "ombres" qui est à 7.000K;
    3. appareil photo en mode exposition automatique sans aucune correction;
    4. mise au point manuelle sur infini et prendre la photo de près (20 cm), le but est d'avoir une image uniformément floue.
    Il suffit alors de cliquer sur "Sélectionner une photo à analyser", le programme en fera la moyenne des composantes couleur et calculera la température de couleur ainsi que la teinte, la saturation et la luminosité; il afficher aussi le nom de la teinte moyenne; un petit cercle représentant la couleur correspondant aux valeurs RGB apparaît sur le graphique qui montre l'espace couleur.
    Si vous n'avez pas pris la photo à 6.500K ne pas oublier d'afficher la CCT correspondante dans la liste déroulante.
    Le programme lit aussi les données EXIF du fichier et en extrait sensibilité ISO, ouverture et vitesse d'exposition : il en déduit l'éclairement en Lux.
    Si vous avez saisi les dimensions du bac il calcule aussi le flux en Lumens.
    Si vous avez aussi saisi la puissance électrique il calcule le rendement en Lumens par Watt.
    Remarque : si la couleur est trop éloignée d'un rayonnement de corps noir (la courbe au milieu du graphique), la température de couleur et l'éclairement ne sont pas calculés car ils seraient inexacts.
    Quelques définitions concernant les lux et les lumens.

    Supposons une source lumineuse quelconque à laquelle nous fournissons une énergie électrique, par exemple une ampoule de 60W.
    Cette ampoule va utiliser cette énergie électrique pour fournir une énergie lumineuse (pas nécessairement visible : nous ne voyons pas l'infrarouge produit); la puissance lumineuse fournie s'exprime en Lumens; par exemple 1.000 lumens pour notre ampoule. Cette puissance lumineuse n'est pas pondérée par la perception rétinienne. Elle est dispersée dans (presque) toutes les directions.
    Le rendement de l'ampoule est le rapport entre l'énergie lumineuse produite et l'énergie électrique fournie; elle s'exprime en lumens par watt; notre ampoule a un rendement de 1.000/60 = 16,67 lumens par watt.
    Le rendement des éclairages pour aquarium varie fortement selon la technologie utilisée : de l'ordre de 50 Lumens par watt pour les HQI et T5 HO, de 35 à 95 Lm/W pour les LEDs.
    Supposons maintenant que nous parvenions à concentrer sans perte toute la puissance lumineuse émise sur une surface de 1m²; l'éclairement reçu par cette surface serait de 1.000 lumens/1 m² = 1.000 lux; sous les tropiques le soleil au zénith produit entre 50.000 et 100.000 lux; sous l'eau à 15 m de profondeur il en reste environ 90%.
    Techniquement
    - Si vous avez oublié ce qu'est en réalité la température de couleur ou un corps noir, l'explication est ici.
    - le programme calcule les tristimulus XYZ qui sont les valeurs correspondantes de RGB pour l'oeil humain
    X = 0.431*R + 0.342*G + 0.178*B
    Y = 0.222*R + 0.707*G + 0.071*B
    Z = 0.020*R + 0.130*G + 0.939*B
    - il calcule les coordonnées chromatiques sur l'espace couleur (x,y sur le graphique)
    x = X / (X + Y + Z)
    y = Y / (X + Y + Z)
    - il calcule le coefficient n=(x-xe)/(ye-y) avec xe=0,3366 et ye=0,1735
    - il calcule enfin la température de couleur donnée par la formule empirique expliquée ici

    T = -949.86315 + 6253.80338 * Exp(n / 0.92159) + 28.70599 * Exp(n / 0.20039) + 0.00004 * Exp(n / 0.07125)

    14) Analyse labo

    La fonction initiale de ce programme est de calculer la salinité en fonction des taux des macro-éléments fournis par une analyse ICP-OES comme Triton, ATI ou autre.
    En effet, la salinité fournie par certains laboratoires n'est pas celle de l'eau de votre bac, voir explication ci-dessous !
    Le logiciel a été étendu à tous les éléments fournis par une analyse labo qui peuvent aussi être importés automatiquement.
    La saisie de tous ces paramètres étant fastidieuse le logiciel peut les trouver automatiquement dans le résultat de l'analyse labo : il suffit de choisir le labo dans la liste déroulante "Laboratoire" puis de suivre les instructions données par le message qui apparaît qui explique la marche à suivre pour copier le résultat de l'analyse dans le presse-papier et laisser le logiciel remplir automatiquement les différents taux.
    Depuis début 2023 Fauna Marin propose 2 kits d'analyse, vous pouvez choisir entre
    • Fauna Marin : nombre limité d'éléments
    • FM Total : analyse étendue y compris de l'eau osmosée
    En novembre 2023 ATI a modifié la présentation des résultats, vous pouvez choisir entre
    • ATI old : ancienne présentation
    • ATI Fr : nouvelle présentation, il faut choisir les résultats en français
    Si on veut seulement calculer la salinité on peut aussi saisir les Macro-éléments à la main.
    Si le labo fournit aussi le taux de Chlore (Cl) on peut le saisir, sinon le logiciel le calcule de telle sorte que la charge ionique totale soit nulle et la case se colore en jaune;
    Le programme calcule la salinité au fur et à mesure de la saisie des taux.
    Si l'analyse concerne l'eau osmosée la salinité n'est pas indiquée en ppt mais en ppm (1 ppt = 1.000 ppm = 1.000.000 ppb).
    Le taux des éléments de l'eau de mer naturelle qui aurait la même salinité est aussi indiqué ainsi que la différence entre le taux mesuré et le taux optimal;
    si cette différence est inférieure à ±100% elle est affichée enpourcentage, sinon c'est la valeur de la différence qui est affichée;
    cette différence est aussi affichée sur le graphique sous forme de pourcentages;
    la charge de chaque ion est aussi indiquée ainsi que leur somme càd la blance ionique : si c'est le logiciel qui calcule le taux de chlore elle sera nulle; si vous saisissez le taux de chlore et que la balance ionique n'est pas proche de zéro alors vous avez probablement commis une erreur de mesure ou de saisie.

    Couleur des cases Diff(érences) et des barres du graphique (légende en bas de la fenêtre), la norme étant la valeur qu'on trouve dans l'eau de mer naturelle à la même salinité :
    • pour les macro-éléments et les oligo-éléments indispensables : verte si la valeur est correcte et d'autant plus rouge qu'elle s'en écarte en plus ou en moins;
    • pour les oligo-éléments non indispensables et les polluants : verte si la valeur est égale ou inférieure à la norme et d'autant plus rouge qu'elle s'approche de 2 fois la norme.
    Le nom et le symbole des polluants dangereux qu'il donc vaut mieux ne pas avoir est en rouge; le nom et le symbole des oligo-éléments qui ne sont pas vraiment indispensable et des polluants non dangereux est en bleu.

    Sur le graphique
    • en haut : la liste des éléments, en gras s'il a été analysé par le labo;
    • sur l'axe : les valeurs normales càd celles qu'on trouve dans l'eau de mer naturelle à la même salinité;
    • sur les barres, en gras : les résultats fournis par l'analyse;
      "U" (undetectable) signifie que la valeur est en dessous de lalimite de détection ICP;
      si l'élément n'est pas analysé par le labo la valeur est vide;
    • les barres représentent l'écart en % par rapport à la normale des éléments analysés
      de ± 10% pour les macro-éléments, ± 100% (de zéro au double de la norme) pour les oligo-éléments et les polluants.
    La case "Objectif" permet d'indiquer la salinité qu'on essaye d'atteindre (valeur par défaut = 35); elle n'affecte que la hauteur et la couleur de la première barre du graphique qui représente la salinité : verte à l'objectif et de plus en plus rouge au fur et à mesure qu'on s'en écarte jusque ± la tolérance.
    Le bouton "Voir Ca, Mg, KH" démarre le module Calcium et Magnésium en fonction de l'alcalinité avec les paramètres saisis; ceci permet de voir directement si ces paramètres sont corrects sans être obligé de les saisir à nouveau.
    Tous les paramètres de chaque analyse peuvent être sauvés, il est ensuite possible d'afficher toutes les analyse successives dans une liste historique.
    • "Ajouter" les éléments affichés dans le fichier historique, une petite fenêtre permet de saisir la date du prélèvement.
    • "Supprimer" du fichier historique la ligne sélectionnée.
    • "Liste" permet de voir toutes les analyses enregistrées, une seule ligne étant trop petite pour les voir tous il faut choisir entre Macro-éléments, Oligo-éléments et Polluants.
      Les lignes relatives à l'eau osmosée contiennent un signe ® (Reverse Osmosis) entre la date et l'heure.
      Si on clique sur une ligne de la liste elle est recopiée dans le tableau et la salinité est recalculée ce qui permet de voir les écarts par rapport à la norme.
    • En quittant le module sauve l'historique sur le serveur.
      "Restaurer les données" permet ainsi de récupérer l'historique au cas où on l'aurait perdu sur son PC.
    Les analyses sauvées peuvent aussi être affichées dans un histogramme.
    • On peut choisir dans la liste lesquelles on souhaite afficher, sinon il affiche les 10 dernières du même type (salée / osmosée) que la plus récentes.
    • On peut soit choisir entre Macro-éléments, Oligo-éléments et Polluants qui sont alors affichés sur un grand graphique (exemple ci-dessous) et "Tous" qui affiche les 3 graphiques superposés plus petits.
    • Pour l'eau salée chaque rectangle gris représente la "norme" càd ce qu'on trouve dans l'eau de mer naturelle,
      chaque analyse est représentée par une barre colorée.
    • Afin de pourvoir afficher des valeurs aussi différentes que Salinité = 35 et Chlore = 20.000 l'échelle est logarithmique; sur l'exemple ci-dessous j'ai indiqué les valeur intermédiaires 200 et 300.
    • On peut déplacer la légende à la souris.
    • En survolant l'histogramme à la souris une étiquette indique la date, l'heure, l'élément et la valeur de la barre.
    • Pour fermer le graphique cliquer sur le X en haut à droite du graphique.


    Pourquoi les labos ne fournissent-ils pas la salinité de l'eau de votre bac ?
    Ce que nous appelons "sel" est cette poudre blanche avec laquelle on assaisonne les frites; appelons le "sel de cuisine"; il est composé de sodium (Na) et de chlore (Cl) : c'est du chlorure de sodium.
    En chimie on appelle "sel" un composé ionique composé de cations et d'anions; le "sel de cuisine" est le sel majoritaire dans l'eau de mer mais elle contient bien d'autres sels : de magnésium, de calcium, ...
    La salinité représente le poids de tous les sels par kg d'eau de mer, et pas seulement de "sel de cuisine".
    On constate que dans toutes les mers du monde la proportion entre les différents sels est la même. Par exemple une eau moyenne d'une salinité de 35 ppt contient 413 milligrammes de calcium soit 413/35.000 = 1,2%. L'eau de la Mer Rouge dont la salinité atteint 40 ppt contiendra aussi 1,2% de calcium soit 40.000/1,2% = 472 mg. Ceci n'est pas vrai pour l'eau de nos aquariums qui peut contenir plus ou moins de 1,2% de calcium : qui n'a pas eu des problèmes de manque ou d'excès de Ca ?
    De même le "sel de cuisine" représente 88% du poids de tous les sels contenus dans l'eau de mer naturelle, ce qui n'est pas nécessairement vrai pour l'eau de nos aquariums.
    • Avant le 11 mars 2021
      La salinité qu'on trouvait dans les résultats ATI était uniquement basée sur la quantité de "sel de cuisine" en supposant que tous les autres composants sont dans les proportions idéale qu'on trouve dans toutes les eaux de mer naturelle, ce qui était évidemment faux.
      En fait la salinité fournie par ATI était celle d'une eau de mer naturelle qui aurait la même concentration en NaCl que l'eau de votre bac; cette salinité théorique permet de savoir si les autres éléments de votre eau sont dans des proportions adéquates, mais ce n'était pas la salinité de l'eau de votre bac !
    • Depuis le 11 mars 2021
      la salinité fournie par ATI est bien celle de votre bac en prenant donc en compte tous les éléments majeurs.
    Ce programme permet de calculer la salinité réelle de l'eau de votre bac sur base des concentrations des éléments majeurs fournies par les laboratoires.

    15) Combinaison de LED Cree

    Le but de ce programme est de calculer l'intensité lumineuse et la couleur résultantes de plusieurs LED Cree.
    Le résultat n'est correct qu'avec des LED Cree XM-L, XP-G, XT-E et XP-E.
    La seule exception est l'utilisation d'une LED actinique à 420nm qui n'existe pas chez Cree; le programme utilise une Epiled.
    Il suffit de sélectionner les LEDs dans les menus déroulants pour que le programme dessine, dans la fenêtre du bas, la courbe spectrale de la LED choisie, et dans la fenêtre de droite sa position sur l'espace couleur.
    Sur ces 2 graphiques, les numéros renvoient aux numéros des LEDs sélectionnées.

    Il faut ensuite saisir le nombre de chaque LED ainsi que soit le courant qui les traverse, soit la puissance souhaitée, le programme calcule automatiquement l'autre paramètre ainsi que la tension aux bornes de chaque LED.
    En même temps le programme calcule aussi, pour chaque type de LED et pour le total de la rampe
    • le rendement en Lumens par Watt;
    • la puissance absorbée en Watts;
    • le flux lumineux en Lumens;
    • l'irradiance en Watts par m²;
    • l'éclairement en Lux;
    • le PAR en micro-einsteins par m² par seconde.
    Ces 3 dernières valeurs sont des moyennes calculées sur la superficie du bac dont les dimensions (longueur et largeur) doivent être saisies en haut à gauche.

    Le programme dessine le spectre global (graphique du bas) et la position de la couleur résultante, représentée par un cercle plus grand non numéroté, sur l'espace couleur à droite.

    Le carré sous les menus déroulant est peint de la couleur moyenne résultante; figurent dans ce carré les valeurs des composantes RGB en mode décimal et hexadécimal ainsi que ses coordonnées x,y dans l'espace couleur

    Le programme calcule aussi la température de couleur (CCT = Correlated Color Temperature) en Kelvins et la profondeur en mètre où on trouve cette couleur dans la nature.
    Il estime les puissances en HQI ou en T5 nécessaires pour obtenir le même éclairement en Lux et le même PAR.

    Enfin, en cochant les 3 cases situées au-dessus du graphique spectral, on peut y afficher en superposition le spectre de la lumière solaire sous l'eau à la profondeur calculée (en bleu), la sensibilité des zooxantelles (en magenta) et de l'oeil humain (en vert) en fonction de la longueur d'onde.

    Si on modifie le type de LED sans changer leur nombre ni leur courant ni leur puissance, le graphique du bas affiche le spectre de cette seule nouvelle LED; il suffit de cliquer sur le graphique pour obtenir le graphique complet.

    La barre des menus contient une entrée "fichiers" comportant les options suivantes :
    1. Enregistrer permet d'enregistrer la configuration actuelle
      Ceci permet de dessiner plusieurs configurations sans perdre son travail quand on modifie les paramètres.
    2. Ouvrir permet de recharger une configuration précédemment sauvée

    16) LED wizard

    Le but de ce programme est de calculer les combinaisons de LEDs et de drivers possibles pour un bac, une CCT et un éclairement donnés conformément à la démarche décrite dans l'article Concevoir une rampe LED.
    • on saisit les dimensions de l'aquarium
      il calcule la superficie ;
    • on saisit l'éclairement souhaité (en Lux)
      il calcule le Flux (en lumens) ;
    • on saisit l'angle des lentilles et la hauteur de la rampe
      il calcule le diamètre éclairé ainsi que le nombre minimum de LEDs, en longueur et en largeur, pour que la surface de l'eau soit uniformément éclairée, et ce avec des LEDs d'une seule couleur ou des LEDs de 2 couleurs différentes ;
    • on saisit enfin la CCT souhaitée.
    Pour les "petites" LEDs on peut choisir à l'aide des 2 listes déroulantes les mêmes LEDs blanches et bleues que dans le module LED Power (Combinaison de LEDs).
    Pour les Multichips on peut choisir des modèles de 10, 20, 30 et 50W,
    celles de 20W en 2 configurations : 3 rangées de 3 LEDs en série ou 5 rangées de 4 LEDs en série.
    Le programme calcule ensuite
    • la puissance, le courant, la tension et le rendement de chaque type de LED ainsi que le rendement global
    • le nombre de LEDs de chaque type à mettre en œuvre
    • la puissance et le flux totaux
    • l'éclairement en Lux et la CCT résultante.
    et ce
    • pour la combinaison calculée de LEDs blanches et Royal Blue
    • pour une Multichips de la CCT souhaitée
    • pour la combinaison calculée de Multichips 10.000 et 20.000K.
    En cliquant sur le titre des colonnes le programme établit la liste de toutes les combinaisons série-parallèle possibles ainsi que des drivers qui permettent de les alimenter.
    Le programme prend en compte les tensions et puissances des drivers MeanWell dont la large gamme est facilement disponible à savoir
    Tensions : 12, 15, 20, 24, 30, 36, 42, 48 et 54 Volts
    Puissances : 12, 16, 18, 20, 25, 30, 40, 40, 45, 60, 65, 70, 75, 80, 90, 100, 120, 150, 160, 185, 240 et 320 Watts.
    Les possibilités sont classées par « coût relatif » croissant, les moins chers recevant un coût relatif de 100%.
    Il est peut-être intéressant de payer un peu plus cher pour avoir plus d’un driver afin qu’en cas de panne la rampe fonctionne encore en partie.

    Il faudra probablement modifier le nombre de LEDs préconisé par le programme qui recalculera alors puissance, flux, éclairement et CCT ; ceci est notamment nécessaire si le nombre de LEDs préconisé ne permet pas de trouver un driver raisonnable, par exemple si le nombre est premier.
    Il est de toute façon prudent d’augmenter un peu le nombre de LEDs pour avoir une réserve de puissance, surtout des bleues car si la CCT résultante est trop élevée, on pourra diminuer leur intensité sans grever la luminosité alors que le contraire n’est pas possible.

    Enfin le bouton permet d'imprimer sur l'imprimante par défaut du PC un récapitulatif dont un exemple figure ci-dessous.

    17) Choix d'un luminaire

    Pas facile de faire le bon choix....
    La difficulté est la profusion de rampes sur le marché dont les constructeurs vantent évidemment les mérites.
    Mon ambition se limite à fournir une liste de rampes qui conviennent pour leur puissance lumineuse, à fournir la CCT et la puissance consommée et à permettre, grâce au module Répartition de l'éclairage, de calculer la hauteur idéale au dessus de l'eau pour éclairer correctement un bac de dimensions données.
    Je pense que je fais ainsi gagner du temps dans les recherches.
    Ensuite il reste à prendre en considération la disponibilité, l'esthétique, le budget, ... et aussi via les forums la qualité de fabrication, la fiabilité, le bruit des ventilateurs éventuels, l'efficacité du sav, ... sans oublier le côté pratique pour les réglages, la pose et l'encombrement.

    Ce programme offre un choix limité de luminaires commerciaux ainsi que de solutions DIY pour un bac de dimensions données et un éclairement ou un PAR souhaité.
    L'éclairement qui convient à un aquarium récifal est décrit dans cet article La Lumière
    Il suffit de saisir la longueur et la largeur de l'aquarium, la hauteur d'eau ainsi que le niveau d'éclairement souhaité (éclairement en Lux ou PAR en µE/m².s) en surface ou au milieu du bac pour voir apparaître la liste des luminaires dont l'éclairement ou le PAR est égal à la valeur à atteindre ± un certain pourcentage qu'on peut aussi saisir.
    La liste n'est pas une recommandation mais une sélection dans la base de données des luminaires qui répondent aux critères saisis.

    Les options de sélection

    Les options "Eclairement" et "PAR" permettent de définir si on souhaite travailler sur base de l'éclairement en lux ou du PAR en µE/m².s.
    Les valeurs en surface, au milieu et au fond du bac ainsi que le flux (Lumens ou µE/s) sont automatiquement converties sur base de la CCT du cadre CCT.
    Si la sélection est faite sur base du PAR les rampes pour lesquelles il n'est pas possible de calculer le PAR (??? dans la dernière colonne) ne sont pas retenues.
    Il est possible de choisir l'éclairement ou le PAR souhaité en surface ou au milieu du bac; les options "Faible", "Moyen" et "Fort" offrent 3 choix prédéfinis :
    • Faible : éclairement de 5.000 Lux dans le fond juste suffisant pour permettre la croissance des coraux sans gaspillage énergétique;
    • Fort : éclairement de 20.000 Lux en surface qui donne une forte luminosité sans excès inutile;
    • Moyen : éclairement de 14.000 Lux au milieu du bac, le meilleur compromis.
    Si on modifie les valeurs de l'éclairement ou du PAR en surface, au milieu ou dans le fond les 3 boutons "Faible", "Moyen" et "Fort" sont désélectionnés.
    Le cadre "Nombre de luminaires" permet de limiter ce nombre afin d'éviter les solutions consistant à utiliser une kyrielle de luminaires de faible puissance, sauf luminaires modulaires.
    L'utilité est qu'il n'est pas économique d'acheter de nombreux luminaires fortement dimmés, et au contraire il n'est pas pratique d'utiliser un luminaire à une puissance proche de 100% parce qu'on n'a alors aucune latitude pour régler la couleur puisque tous les canaux sont (presque) à 100%.
    • L'option "Maximum" indique que ce nombre est le nombre maximum de rampes qu'on accepte (zéro = "pas de limite");
      le logiciel affiche les rampes qui donnent l'éclairement souhaité avec ce nombre max de rampes, ou moins, et éventuellement calcule la puissance à laquelle il faut les régler; il ne reprendra pas les luminaires dont ce nombre est insuffisant pour éclairer correctement le bac.
    • les cases Min/Max du cadre "Puissance" indiquent la puissances minimum et maximum auxquelles on accepte de travailler.
      Les valeurs par défaut sont respectivement de 50% et 80% mais on peut les modifier si on souhaite étendre ou restreindre le choix.
      Si pour une rampe le pourcentage est trop faible le logiciel va essayer avec moins de luminaires à plus forte puissance et réciproquement; s'il n'y parvient pas ce luminaire ne sera pas retenu, ceci réduit la liste de choix.
    • L'option "Exactement" indique que ce nombre est exactement le nombre de rampes souhaité : le logiciel va utiliser ce nombre de rampes pour tous les luminaires de la base de données, même si l'éclairement obtenu est insuffisant ou excessif.
      Dans le cadre "Puissance" on peut choisir la puissances à laquelle on souhaite régler le luminaire ou demander au logiciel de calculer la puissance Requise.
    • L'option "Non retenus" permet d'afficher la liste des luminaires qui ne répondent pas aux critères, les raisons du rejet sont alors affichées dans la liste.
    Le cadre "CCT" permet de choisir de voir les luminaires dans leur CCT native c'est à dire tous canaux au même niveau ou d'imposer une CCT (15.000K dans l'exemple).
    Si on impose la CCT les rampes pour lesquelles il n'est pas possible de la calculer n'apparaissent pas dans la liste.
    Le cadre "Fabrication" permet de limiter la liste
    aux luminaires de fabrication récente (Actuelle)
    et/ou Obsolètes et/ou Do It Yourself.
    Le cadre "Longueur" permet de limiter la liste aux luminaires qui ne sont pas trop grands pour le bac.
    Quand un modèle est disponible le logiciel prend en considération le flux perdu indiqué en %, sinon il prend la longueur du luminaire en cm.
    Quand on choisit d'afficher tous les luminaires la valeur de la longueur de ceux qui sont trop longs ou dont le flux perdu est supérieur à 10% est suivie d'un point d'exclamation !
    Dans le cadre "Répartition" le bouton "Seulement si modèle disponible" permet de limiter la liste aux luminaires dont le modèle pour le module "Répartition de l'éclairage" existe.
    Le cadre "Hauteur" permet de limiter la liste aux luminaires qu'il ne faut pas placer trop bas en indiquant une hauteur minimum.
    La hauteur ne peut être calculée que si un modèle existe, cette restriction ne s'applique donc qu'aux luminaires pour lesquels un modèle est disponible.

    Dans la liste
      les luminaires pour lesquels un modèle existe sont précédés du signe ® = Répartition.
    • Nbre : le nombre de rampes requis pour atteindre les critères de choix;
    • Marque - Type : la marque et le modèle de rampe : ceux qui ne sont plus fabriqués sont marqués d'un Ø pour Obsolète;
    • L/FP : si un modèle est disponible, flux perdu en %, sinon la longueur de la rampe en cm;
    • Hauteur : celle à laquelle il faudrait placer les luminaires au-dessus de l'eau pour éclairer une superficie égale à celle du bac, mais pas nécessairement de la même forme;
      cette information ne peut être calculée que si un modèle existe; si une rampe est disponible avec plusieurs angles de lentilles le plus petit est utilisé;
      ceci ne remplace pas le calcul effectué par le module Angles (répartition de l'éclairage) qui tient compte de la disposition exacte des luminaires, elle évite de perdre son temps avec des luminaires qu'il faudrait de toute façon placer trop bas ou trop haut;
    • Dim. : le pourcentage de puissance auquel il faut régler la rampe pour atteindre l'éclairement souhaité;
      si on impose un nombre exact de luminaires à une puissance donnée le pourcentage est toujours le même, il est précédé d'un "+" si ce pourcentage est insuffisant pour atteindre l'éclairement souhaité ou d'un "-" s'il est excessif;
    • Puiss : la puissance électrique totale en Watts consommée à ce pourcentage de puissance;
    • Flux : le flux lumineux en Lumens;
    • Ecl. surf/fond : l'éclairement en Lux à la surface et au fond du bac;
    • Eff. : Efficacité = Rendement en Lumens par Watt;
    • CCT : Correlated Color Temperature = Température de Couleur Proximale exprimée en Kelvins;
    • PAR : Photosynthetically Active Radiation = rayonnement exprimé en µE/m²s (micro einstein par mètre carré par seconde) dont les longueurs d'onde s'étendent de 400 à 700nm.
    Les rampes sont classées par défaut par ordre décroissant de rendement; ceci n'est en aucun cas un ordre de qualité ni même de préférence, seulement une indication sur la consommation électrique : pour un flux donné, les premières rampes de la liste consommeront moins que les suivantes.
    Si ce tri ne vous convient pas il suffit de cliquer sur le titre bleu des colonnes "Marque - Type", "Puissance", "Flux", "Eff." ou "PAR" pour effectuer le tri selon ce critère.
    Si le tri est effectué sur base du PAR les rampes pour lesquelles il n'est pas possible de calculer le PAR (??? dans la dernière colonne) sont reléguées à la fin de la liste dans un ordre indéterminé.
    permet de trouver un luminaire dans la liste :
    • il suffit de remplacer le mot "Chercher" par les caractères recherchés puis de pousser sur pour que la première occurrence tu terme recherché soit sélectionnée;
    • la recherche n'est pas sensible à la casse;
    • chaque fois qu'on pousse sur "Enter" l'occurrence suivante est sélectionnée;
    • si le logiciel ne trouve pas ou plus le terme cherché il émet un bip;
    • si on modifie le terme cherché toutes les lignes sont désélectionnées.

    L'éclairement, le PAR et la CCT moyens sont calculés sur base des données techniques disponibles sur le site du constructeur avec tous les canaux au même niveau en supposant que la lumière est uniformément répartie sur toute la superficie du bac; d'autres modèles pourront être ajoutés à l'avenir.
    Le choix ne tient pas compte de l'adéquation entre les dimensions du bac et la superficie que chaque luminaire est capable d'éclairer; pour cela vous pouvez utiliser le logiciel de répartition de l'éclairage; toutefois les rampes plus longues que le bac ne sont pas retenues.
    Quand on sélectionne une rampe dans la liste, si le bouton est actif il suffit de cliquer dessus pour appeler le module Répartition avec cette rampe (on peut aussi double cliquer sur la rampe sélectionnée); s'il n'est pas actif il n'existe pas de modèle pour cette rampe.
    Le logiciel essaye de placer les luminaires sur la longueur; s'il n'y parvient pas il essaye de les placer en largeur; s'il n'y parvient toujours pas il place les luminaires sur la longueur en les pivotant de 90°.
    Quand on sélectionne une rampe dans la liste, si le bouton est actif il suffit de cliquer dessus pour ouvrir une fenêtre dans laquelle s'affichent la puissance moyenne des 2 canaux calculée par le logiciel en réduisant la rampe à ses seuls canaux blanc et bleu.
    La CCT ainsi que l'éclairement et le PAR en surface, au milieu et au fond du bac sont aussi affichés;
    les curseurs permettent de modifier la puissance des 2 canaux bleu et blanc, les résultats sont affichés au fur et à mesure;
    on peut aussi saisir la CCT qu'on souhaite obtenir dans la zone "CCT à atteindre" : le pourcentage des 2 canaux est alors calculé automatiquement; s'il n'est pas possible d'atteindre cette CCT même avec le canal bleu à 100% le logiciel demande si on souhaite pousser le canal bleu au delà de 100%; en effet certaines rampes permettent d'augmenter un ou plusieurs canaux au delà de 100% à condition que la puissance totale ne soit pas dépassée.
    Pour régler la rampe en pratique il faudrait idéalement que la somme des produits pourcentage x puissance reste la même mais ne connaissant la pas puissance de chaque canal on peut commencer par régler tous les canaux qui ressemblent au blanc au même niveau et tous ceux qui ressemblent au bleu au même niveau, ensuite selon ses goûts si on augmente par exemple un des canaux blancs il faut diminuer les autres canaux blancs d'autant, idem pour les bleus.
    les autres couleurs (rouge, vert) influencent peu la puissance lumineuse totale, surtout pour les verts que les coraux n'utilisent pratiquement pas : à régler selon ses goûts.
    Pour revenir à la fenêtre "Choix d'un luminaire" il faut fermer la petite fenêtre.
    Si le bouton n'est pas actif il n'est pas possible de calculer la CCT de ce luminaire et donc la répartition blanc/bleu non plus.

    Le logiciel peut aussi calculer l'éclairement et le PAR d'une combinaison de luminaires différents.
    Il faut d'abord sélectionner 1 à 3 luminaires dans la liste (si les luminaires envisagés ne figurent pas dans la liste il suffit de choisir "Exact" pour obtenir la liste de tous les luminaires de la DB) puis cliquer sur ; la fenêtre ci-contre apparaît : le pourcentage de puissance est calculé afin qu'avec un exemplaire de chaque luminaire choisi l'éclairement moyen soit le même que celui qui a été spécifié dans le module "choix d'un luminaire" (14.000 Lux dans l'exemple).
    On peut modifier le nombre de chaque luminaire : le pourcentage est recalculé pour obtenir le même éclairement.
    On peut aussi modifier le pourcentage de puissance de chaque luminaire : l'éclairement en surface, au milieu et au fond ainsi que le PAR en surface sont recalculés.
    Pour revenir à la fenêtre "Choix d'un luminaire" il faut fermer la petite fenêtre.

    Par défaut le logiciel essaye d'atteindre un éclairement moyen d'environ 14.000 lux au milieu du bac; pourquoi 14.000 ?
    Je me base sur le fait qu'on constate le maximum de pousse de la plupart des coraux, durs ou mous, avec un éclairement d'environ 20.000 lux; il ne sert donc à rien d'éclairer plus, ils ne pousseront pas davantage.
    D'autre part en dessous de 5.000 lux les coraux ne poussent pratiquement plus, il ne faut donc pas éclairer moins.
    Sachant que dans le fond d'un bac de 60 cm de haut il reste environ la moitié de l'éclairement mesuré en surface, avec 20.000 lux en haut il reste 10.000 lux en bas donc 14.000 lux en moyenne : je pense que c'est un bon compromis.
    C'est ce que j'explique dans mon article page 6.
    Pour cette raison le logiciel calcule aussi l'éclairement qu'il reste dans le fond du bac en fonctione de la hauteur d'eau.
    Enfin il ne faut pas oublier ceux qui regardent l'aquarium, nous, humains, avec notre œil qui ne voit pas bien le bleu : il faut donc bien éclairer même les coraux qui n'ont pas besoin de beaucoup de lumière sinon nous les verrions mal.
    Ceci n'est qu'une base de départ, par exemple dans un local muni de grandes baies vitrées il serait utile d'augmenter l'éclairage pour que le bac contraste avec son ambiance (chez moi j'éclaire avec 30.000 lux en surface), et réciproquement au fond d'une pièce sombre; c'est la raison pour laquelle le logiciel permet de modifier cette valeur de 14.000 lux.
    Si vous souhaitez un éclairement différent en surface il suffit de le modifier : le logiciel recalcule et affiche l'éclairement au milieu.

    Enfin le bouton permet d'imprimer la liste des luminaires sélectionnés, dont un exemple figure ci-dessous, sur l'imprimante par défaut du PC.
    Si on maintien la touche Ctrl enfoncée avant de cliquer sur Print la liste n'est pas imprimée mais copiée dans le presse-papier.

    18) Photomètre

    Lorsqu'on utilise un test colorimétrique il n'est pas facile d'estimer la valeur mesurée par rapport aux couleurs de la charte fournie.
    Ce module permet, sur base d'une photo de la charte et de la cuvette de mesure, d'interpoler* la couleur de l'eau de la cuvette et de fournir une valeur plus précise.

    Une fois le protocole de test réalisé, il faut prendre une photo de la charte et de la cuvette à la verticale de celle-ci; on veillera à ce que l'ensemble soit uniformément éclairé d'une lumière non directive (pour limiter les ombres).
    On charge la photo dans le logiciel en cliquant sur le bouton "Ouvrir une photo".

    Il faut donner au logiciel 2 références de couleur, une un peu plus claire, l'autre un peu plus sombre que la couleur de la cuvette, et lui indiquer à quels taux elles correspondent.
    Pour ce faire on saisis dans une des cases "Taux" la valeur correspondante à une zone de la charte; la case devient jaune pour indiquer qu'elle est active; on dessine un rectangle en maintenant le bouton gauche de la souris enfoncé sur une zone de couleur correspondante sur la photo de la charte; quand on relache le bouton le logiciel analyse cette zone; si la sélection ne vous plait pas on peut recommencer autant de fois que nécessaire.
    Ceci étant fait pour 2 zones différentes on clique dans la case "Taux cuvette" puis on dessine un carré sur la photo de la cuvette; quand on relache le bouton le logiciel analyse la couleur de la cuvette et fournit le taux interpolé.

    Le calcul peut être fait sur base de 3 caractéristiques différentes de l'image en cliquant sur un des 3 boutons
    1. Saturation pour les tests dont la teinte est la même quelle que soit la concentration, par exemple Salifert NO2, NO3, PO4;
    2. Teinte pour les tests dont la teinte change en fonction de la concentration, par exemple le pH variant souvent du jaune au bleu;
    3. Luminosité juste pour le fun.
    * Interpoler : calculer un point intermédiaire d'une courbe, situé entre deux points connus.
    Plusieurs utilisateurs m'ont dit qu'il n'était pas toujours évident de prendre la photo de la charte : une nouvelle fonction permet d'améliorer la photo d'origine; il faut indiquer au logiciel ce qui est blanc et ce qui est noir en cliquant avec le bouton droit sur 2 zones blanche et noire de la charte, le logiciel ajuste alors l'histogramme.

    19) Balling

    La méthode Balling, du nom de son créateur Hans-Werner Balling, est un type de supplémentation pour compenser les consommations de Calcium, magnésium et carbonate en aquarium récifal.
    Cette méthode est destinée à maintenir ces paramètres en continu, pour une correction ponctuelle voyez plutôt le module Supplémentation.

    Le rapport des consommations de ces 3 éléments par les coraux est fort différente de leur rapport dans l'eau de mer.
    Dans l'eau de mer naturelle le taux de calcium = 11,8 fois la salinité et le taux de magnésium = 3,12 fois le taux de calcium.
    Par contre pour 1°KH consommé les coraux consomment aussi 7,15 ppm de calcium et 0,02 ppm de magnésium.

    Ce module se décline en 2 facettes que vous pouvez choisir à l'aide des boutons situés en haut à gauche
    1. Je prépare les solutions moi-même
    2. J'utilise des solutions préparées
    Dans les 2 cas vous devez aussi saisir le volume total d'eau du système (bac + cuve technique) et la consommation d'alcalinité (°KH ou ppm de CaCO3, le logiciel fait la conversion entre les deux), de calcium et de magnésium.
    Le logiciel calcule la quantité de chaque solution à utiliser pour compenser la consommation.

    Il peut aussi faire le contraire : calculer la consommation connaissant la quantité de produit qu'on ajoute;
    ceci peut être utile par exemple si on change de produits Balling, si on connaît la quantité des anciens produits qu'on utilisait mais pas les conommations;
    il suffit de saisir la quantité ajoutée, le logiciel calcule les consommations, on peut alors calculer les quantités à utiliser des nouveaux produits.
    Je prépare les solutions moi-même
    vous utilisez
    • pour l'alcalinité du carbonate éventuellement dihydraté et/ou de l'hydrogénocarbonate de sodium ou encore de l'Hydroxyde de sodium; le pH de la solution est indiqué pour information. Comme expliqué ici Digression autour du Balling l'avantage de l'hydroxyde de sodium est qu'il est plus soluble que le (bi)carbonate (di hydraté), la solution peut être plus concentrée, il faut donc en jouter moins; il augmente aussi le pH.
    • pour le Ca du chlorure de calcium éventuellement dihydraté
    • pour le Mg du chlorure ou du sulfate de magnésium hydraté
      pour respecter le rapport sulfate/chlore de l'eau de mer il faudrait utiliser 8 fois plus de chlorure que de sulfate.
    Indiquez la quantité de chaque produit ainsi que la quantité d'eau dans laquelle vous les diluez.
    En survolant les zones "quantité" avec la souris vous voyez la quantité maximum qu'on peut dissoudre dans un litre d'eau à 20°C.
    Si vous utilisez des produits différents pour un même paramètre, par exemple carbonate et hydrogénocarbonate de sodium, le logiciel tient compte de l'apport des deux; en d'autres termes il additionne les contibutions des différents produits.

    DANGER L'hydroxyde de sodium appelé aussi Soude caustique est très corrosif, à manipuler avec précaution
    H314 - Provoque de graves brûlures de la peau et de graves lésions des yeux
    voir Fiche toxycologique

    J'utilise des solutions préparées
    ceci signifie que vous achetez soit des bouteilles de liquide, soit des "poudres" à diluer dont vous ne connaissez pas la composition;
    saisissez les indications du fabricant qui sont sous la forme
    "x ml de solution augmente y litres de z unités (°KH ou ppm de Ca ou de Mg)"
    vous pouvez saisir l'alcalinité sour forme de °KH ou sous forme de ppm de CaCO3, le logiciel fait la conversion entre les deux.

    Si vous choisissez "Je prépare les solutions moi-même", que vous complétez les zones puis cliquez sur "J'utilise des solutions préparées" vous verrez combien de chaque solution augmente 100 litres de une unité (°KH ou ppm de Ca ou de Mg).
    Par contre si vous choisissez "J'utilise des solutions préparées" puis cliquez sur "Je prépare les solutions moi-même" les zones seront vides parce que le logiciel ne peut pas savoir quels produits sont utilisés car il y a plusieurs possibilités.
    En fermant le logiciel les données saisies sont sauvées dans un fichier; quand vous ouvrez à nouveau le logiciel il récupère ces données de sorte que vous ne devez pas tout saisir chaque fois.

    20) Quel bac pour ma rampe ?

    Habituellement on choisit un bac puis on se demande quel éclairage lui conviendrait le mieux :
    les modules Choix d'un luminaire et Répartition de l'éclairage sont là pour y répondre.
    Cependant il arrive qu'on possède déjà une ou plusieurs rampes, ou qu'on en ait trouvé une qu'on aime particulièrement; dans ce cas la bonne question est
    "Quel serait le meilleur bac pour mettre en dessous ?"

    Ce module apporte la réponse :
    • il suffit de choisir un luminaire dans la liste déroulante, d'indiquer le nombre de rampes en longueur et en largeur, le pourcentage de puissance et la hauteur d'eau;
      certains luminaires existent avec différents angles de lentilles, il faudra choisir lequel;
      on peut aussi faire pivoter les luminaires de 90°;
    • le logiciel calcule le flux des rampes et l'éclairement en surface pour obtenir 14.000 lux au milieu du bac; on peut modifier cet éclairement si on le souhaite;
      il calcule ensuite la superficie du bac et ses dimensions idéales ainsi que la hauteur optimale des luminaires et leur écartement et dessine le bac et les parties éclairées;
    • on peut ensuite modifier le pourcentage de puissance et la hauteur pour voir l'effet sur les dimensions du bac et l'écartement des rampes;
      le bouton "optimiser" permet de recalculer la hauteur idéale.
    Le bouton "Dessiner" appelle le module Répartition de l'éclairage qui permet éventuellement d'ajouter une surverse, une ceinture, des renforts et du sable puis de visualiser le bac vu du dessus, de face et de profil.

    21) Evaporation

    On compte habituellement une évapaporation pour un bac ouvert de 1% du volume du bac par jour.
    Cette estimation est fort approximative car l'évaporation ne dépend pas de la hauteur d'eau, donc pas du volume, mais de sa superficie.

    Elle dépend aussi fortement d'autres paramètres qu'il faut saisir à savoir
    • la température de l'eau;
    • la température de l'air ambiant;
    • le taux d'humidité de l'air qu'on peut mesurer à l'aide d'un hygromètre;
    • la vitesse de l'air au-dessus de l'eau qui est pratiquement nul sauf si vous utilisez un ventilateur.
    Ce module évalue l'évaporation de façon plus correcte.
    L'évaporation sera un peu plus importante à cause du brassage qui augmente la superficie de contact air/eau.
    L'écumeur évapore aussi un peu d'eau.
    Ne pas oublier l'évaporation de la cuve technique si elle n'est pas couverte, le module permet aussi de la calculer.

    Le graphique montre la quantité évaporée par jour en fonction de la température de l'air pour plusieurs taux d'humidité de l'air.
    Le petit cercle indique le point correspondant aux données saisies.

    24) Osmoseur

    Le débit réel d'un osmoseur dépend de la membrane choisie mais aussi de la pression et de la température.
    Ce module permet d'estimer le débit réel en fonction de ces 2 paramètres.
    Entrez le débit nominal en GPD (Gallons Per Day), la pression d'eau de ville ou après pompe booster et sa température.
    Vous obtiendrez
    • le débit réel en gallons par jour et en litres par heure;
    • le taux de rétention càd le pourcentage d'ions (tout ce qui n'est pas de l'eau) retenu par la membrane;
    • le débit du restricteur standard le plus proche pour un rapport rejet / osmosée saisi dans la case R/O (défaut 4).
    Si vous saisissez aussi les TDS entrée et sortie de membrane vous obtenez la qualité de celle-ci : si la valeur est inférieure à 50% la membrane est à remplacer.